Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un modèle mathématique qui prévoit le risque de cancer individuel de cancer du poumon
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des scientifiques grecs et norvégiens ont réussi à mettre au point un système révolutionnaire pour identifier les patients à risque en matière de cancer du poumon. Cette équipe dirigée par Oluf Dimitri Røe, oncologiste au Département d’Oncologie de l’hôpital Levanger en Norvège, a travaillé sur une étude réalisée par l’Institut Nord-Trøndelag Health Study à partir de 1995. Cette dernière avait soumis 65 000 Norvégiens âgés de 20 à 100 ans à des questionnaires très précis et les avaient suivis pendant 16 ans.
Après trois ans d’analyses, les chercheurs ont constaté que 94 % des patients souffrant du cancer du poumon étaient fumeurs ou anciens fumeurs. Quant aux 6 % restants, impossible de comprendre pourquoi ils étaient tombés malades. Par ailleurs, deux faits inquiétants sont ressortis de ces travaux : 21 % des malades avaient moins de 55 ans à l’époque de l’étude et 36 % d’entre eux avaient fumé moins de 20 cigarettes par jour pendant moins de 20 ans.
Forts de ces résultats, les chercheurs ont abouti à un modèle nommé UNT Lung Cancer Risk Model capable de calculer le risque de développer un cancer du poumon pour chacun. Pour tester la fiabilité de leur modèle, les chercheurs ont ensuite demandé à 45 000 personnes qui avaient déjà répondu aux questionnaires précédemment analysés d’utiliser cette technique pour prédire qui développerait un cancer en premier. Ils ont alors obtenu 88 % de "bonnes réponses".
Selon Oluf Dimitri Røe, "Il s'agit du premier modèle qui peut prédire correctement le risque de cancer du poumon pour les petits fumeurs, les gens plus jeunes et ceux qui ont arrêté de fumer il y a plusieurs années".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Découverte d’un gène d’immunité face à une maladie ravageant les cultures de riz et de blé
Le champignon Magnaporthe oryzae représente une menace redoutable pour l’alimentation humaine à l’échelle mondiale : il ravage les cultures de riz et de blé. Des chercheurs d’INRAE, du Cirad et de ...
Des nanoparticules d’or inversent les symptômes dans la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson
Des chercheurs de l'UT Southwestern Medical Center ont montré qu’une suspension de nanocristaux d’or prise quotidiennement par des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et de maladie de ...
La greffe de selle : nouvel espoir thérapeutique contre la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson se manifeste par la destruction de certains neurones du cerveau et par l’accumulation d’amas protéiques toxiques pour les cellules nerveuses produisant la dopamine, ce qui ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 495
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :