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Le MIT travaille sur un réacteur à fusion nucléaire plus puissant et moins cher qu’Iter

En utilisant des matériaux supraconducteurs nouveaux, le célèbre MIT pense être en mesure de développer un nouveau type de réacteur à fusion nucléaire compact et peu coûteux, baptisé "ARC" (Abordable, Robuste et Compact) d'ici 10 ans.

Selon ces recherches, un tel réacteur ARC serait aussi puissant que le projet international Iter, actuellement en cours de construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône) en France. Mais ce réacteur ARC présenterait l'avantage d'être deux fois plus petit qu’ITER, plus rapide à construire (environ 5 ans) et surtout beaucoup moins cher ( environ 5 milliards d’euros).

ARC serait, comme ITER, un réacteur en forme classique de Tokamak (une forme en anneau), permettant de produire un plasma à des températures extrêmes et de confiner ce dernier dans un puissant champ magnétique. Dans ce plasma, les atomes d’hydrogène fusionnent en libérant, comme dans le soleil, une immense quantité d’énergie et très peu de déchets radioactifs.

La véritable innovation de ce réacteur ARC réside dans l’utilisation de nouveaux matériaux supraconducteurs à haute puissance, capables de générer des champs magnétiques bien plus intenses.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT

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  • Jack Teste-Sert

    13/06/2016

    Je m'étonne que vous ne citiez pas l'article ci-dessous de Science & Vie :

    "La fusion nucléaire, source d’énergie propre et quasi gratuite, dans moins de 10 ans ?

    annonce, atome, deutérium, Energie, fusion, fusion nucléaire, ITER, Lockheed Martin, Nucléaire, scepticisme, source, tokamak, tritium

    publié le 20/10/2014

    La fusion nucléaire nécessite des conditions physiques extrêmes (Ph. Will Folsom via Flickr CC BY 2.0)

    La société américaine Lockheed Martin, numéro 1 mondial de la défense et la sécurité, annonce être en mesure de livrer son premier réacteur à fusion nucléaire au courant de la prochaine décennie, prenant de court les scientifiques, les ingénieurs et les décideurs impliqués dans les projets de conception de tels réacteurs – à l’horizon 2030. Le scepticisme domine. Ce d’autant plus que le dispositif annoncé par l’entreprise serait suffisamment petit pour être installé dans un avion ou dans un navire (Réacteur à fusion compact ou CFR), alors que la taille des réacteurs en construction avoisine celle de l’Arc-de-Triomphe.

    Il serait capable de produire 100 mégawatts d’électricité, de quoi alimenter durant un an entre 50 000 et 100 000 foyers, à partir d’une vingtaine de kg de combustible, soit du deutérium et du tritium (des isotopes de l’hydrogène). De quoi également faire voler des avions durant des années, dessaler l’eau de mer à moindre coût dans de petites centrales installées localement pour les milliards d’êtres humains n’ayant pas accès à l’eau potable, faire autant de voyages sur Mars que l’on veut. Une nouvelle ère à portée de main !
    La voie vers la fusion nucléaire est encore truffée d’obstacles

    Selon le peu d’informations livrées par Lockheed Martin dans un communiqué de presse et dans une interview à la revue Aviation Week, le réacteur de 3 mètres de long sur 2 mètres de large et 2 mètres de hauteur serait composé principalement d’un cylindre dans lequel aurait lieu la réaction de fusion. Un dispositif déjà connu des chercheurs, le Hig beta fusion reactor, qui fut étudié dans les années 1970 et abandonné pour cause d’instabilité. Et c’est bien pour ça que des spécialistes de la fusion ont exprimé leurs doutes dans divers journaux (The Guardian, The Washington Post, Le Figaro, etc.).

    De fait, la fusion nucléaire, qui consiste à faire fusionner deux par deux des atomes de deutérium et de tritium pour former un nouvel élément chimique plus lourd (de l’hélium) en libérant une grande quantité d’énergie, nécessite de mettre le mélange en lévitation (magnétique) au sein d’une enceinte, de le chauffer à quelque 150 millions de degrés (dix fois la température au cœur du Soleil) et de le garder dans cet état, sans qu’il s’éteigne et sans dégrader l’enceinte. Or pour l’heure cela est quasiment impossible à réaliser avec les matériaux et les technologies actuelles. Raison pour laquelle le projet le plus avancé actuellement, l’International Thermonuclear Experimental Reactor ou ITER, dont la construction est en cours à Cadarache (Bouches-du-Rhône), ne devrait pas y parvenir avant 2027 ou 2028 !

    Mais selon Lockheed Martin, leur réacteur compact peut surmonter ces problèmes si bien qu’ils projettent de tester un premier prototype dans cinq ans, le tout pour un coût de quelques centaines de millions de dollars, alors que le budget d’ITER se chiffre en dizaines de milliards d’euros. Mais aucun des spécialistes extérieurs qui se sont exprimés ne voit comment. Bref, l’annonce de Lockheed Martin demande la plus grande circonspection, car les espoirs ont souvent été déçus dans le domaine de la fusion nucléaire. L’annonce demande surtout une enquête approfondie, que S&V livrera dans un prochain numéro.

    R.I."

  • Jack Teste-Sert

    13/06/2016

    Il faut rappeler que pour l'ITER comme pour le réacteur à fusion plus petit de Looked Martin, les problèmes d'instabilité du plasma sont tes mêmes..., et loin d'être résolus pour ITER (d'après Jean-Pierre Petit...).
    Dans les deux cas, l'incertitude est pareille, mais pas à la même échelle côté taille et investissements des installations (ITER ruineux) !!!
    Pourquoi en France commence-t-on toujours par des prototypes risqués qiqantesques ???

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