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Le MIT dévoile un implant révolutionnaire pour les diabétiques

Des ingénieurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) à Cambridge sont parvenus à créer un implant révolutionnaire. Celui-ci est en mesure de produire à la fois de l'oxygène et de l'insuline in vivo. Une nouvelle lueur d'espoir pour les personnes souffrant de diabète de type 1. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, qui affecterait environ 10 % des personnes à l'échelle mondiale. Même si la vie des porteurs de cette maladie s'est nettement améliorée avec les progrès médicaux du 21e siècle, ce type de diabète augmente d'année en année. Une pathologie qui progresse de 3 à 4 % par an sur le sol national. Pour garder une vie normale, les patients concernés sont obligés de s'injecter de l'insuline exogène, pour contrebalancer le fait que leur organisme n'en produit plus de manière suffisante pour réguler le taux de glucose dans le sang. Ces injections régulières fonctionnent, mais leur poids au quotidien peut devenir handicapant. Toutefois, le MIT serait sur la piste d'une alternative efficace, sous la forme d'un implant.

L'une des manières de traiter le diabète est la greffe d'îlots pancréatiques (ou îlots de Langerhans), des cellules endocrines du pancréas qui produisent de l'insuline. Le seul souci est que ces amas cellulaires tombent rapidement à cours d'oxygène, ce qui les empêche, à terme, de faire leur travail correctement. Un obstacle sérieux, que cette équipe du MIT a réussi à contourner. Grâce à la conception d'un dispositif implantable, celui-ci peut non seulement produire de l'insuline, mais aussi générer son propre oxygène. Il le produit grâce à la vapeur d'eau présente dans l'organisme du porteur. Les tests, pour l'instant effectués sur des souris diabétiques, semblent concluants : durant un mois, leur taux de glycémie a été régulé de manière efficace.

À l'heure actuelle, l'implant fait la taille d'une pièce de monnaie américaine, mais pourrait être rétréci encore pour atteindre celle d'un chewing-gum pour une application sur l'organisme humain. Une bonne nouvelle peut-être pour les diabétiques à l'avenir, mais d'autres applications peuvent être envisageables. Effectivement, d'autres maladies nécessitent la libération de protéines thérapeutiques régulières : l'hémophilie, l'anémie due à une insuffisance chronique rénale ou le déficit immunitaire commun variable (DICV), par exemple. Ce type d'implant pourrait tout à fait être envisagé pour le traitement de ces pathologies.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT

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