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Mieux prévoir la maladie d'Alzheimer
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Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université du Texas à Dallas vient de montrer qu'une augmentation de la plaque amyloïde entraîne "automatiquement" une augmentation du déclin cognitif, selon ces travaux. Ces travaux confirment donc la responsabilité de l’amyloïde dans la progression de la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurogénératifs.
Mais au-delà, la quantité de plaques amyloïdes dans le cerveau du patient prédit le taux de déclin de sa cognition au cours des 4 prochaines années. Et pour la première fois, la démo réalisée chez des adultes d’âge moyen ouvre l’espoir d’un diagnostic bien plus précoce de la maladie.
Alors que la plupart des études sur l’amyloïde et sa relation avec la maladie d’Alzheimer ont porté sur des personnes âgées de plus de 60 ans, cette étude montre clairement les conséquences cognitives directes de l’amyloïde chez les adultes de 40 à 59 ans. Pour la première fois, chez des adultes d’âge moyen, elle fait la démonstration que des niveaux plus élevés d’amyloïde sont associés à une réduction de la fluidité verbale, une fonction cognitive pourtant plutôt préservée avec le vieillissement.
Ces travaux ont montré que les 3 participants d’âge moyen qui présentent les plus grandes quantités d’amyloïde et le plus grand déclin cognitif, présentent également une double copie du gène ApoE-4 impliqué dans la maladie d’Alzheimer. Cela signifie qu’ils ont reçu une copie du gène de chacun de leurs parents. C’est le cas d’environ 4 % de la population et cette découverte suggère la possibilité que des symptômes subtils du déclin cognitif liés à l’amyloïde peuvent être détectés dès l’âge adulte moyen dans ce groupe à risque génétique plus élevé.
Des résultats qui suggèrent une nouvelle approche en cas de dépôts amyloïdes, même légers. Alors que les résultats de l’analyse au PET scan sont clairement positifs ou négatifs, la quantité d’amyloïde dans le cerveau fournit des informations pronostiques précieuses sur la rapidité du déclin cognitif dans les années proches à venir.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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