Vivant
Microbes et bactéries modifient notre comportement
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de recherche dirigée par le Professeur John Cryan, de l'Université de Cork (Irlande), vient de montrer que les milliards de bactéries présentes dans notre intestin auraient une action directe sur notre système nerveux et réguleraient les taux de sérotonine, l'hormone impliquée dans l'humeur. Ces chercheurs ont montré que les souris artificiellement privées de flore intestinale voyaient leur anxiété augmenter.
Ces expériences ont été réalisées sur des souris présentant la particularité de ne pas posséder de flore bactérienne intestinale. Les chercheurs ont pu alors constater un impact très net sur le taux de sérotonine et une augmentation corrélative de l'anxiété.
Ce processus semble toutefois réversible car, après avoir reconstitué chez ces souris une flore intestinale normale, les chercheurs ont observé une nette diminution de l'anxiété.
Ces recherches confirment que les causes biologiques de l'angoisse, de l'anxiété et de la dépression ne sont pas seulement à chercher dans le cerveau et dans le système nerveux mais dans l'ensemble de l'organisme. Il reste cependant à valider cette hypothèse en expérimentant l'utilisation de probiotiques sous différentes formes pour traiter les troubles du comportement et les pathologies psychiatriques.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Un meilleur contrôle de la tension artérielle pourrait prévenir les fibromes utérins
A l'heure actuelle, il n'existe malheureusement aucune stratégie pour prévenir l'apparition de fibromes utérins chez la femme. Mais des chercheurs américains dirigés par la docteure Suzanna Mitro, ...
Prévenir le risque cardiovasculaire grâce à un outil de mesure de la rigidité artérielle
Grâce aux données de santé collectées auprès de plus de 1 250 Européens, des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Lorraine et du CHRU de Nancy ont montré que plus la rigidité artérielle est ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 533
- Publié dans : Médecine
- Partager :