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Des micro-ARN pour bloquer le virus Marburg

Des recherches dirigées par Thomas Geisbert, de l’Université du Texas à Galveston, s'appuyant sur l’analyse du génome du MARV (Virus de Marburg), ont permis d' identifier sept protéines impliquées dans la réplication virale.

En ciblant les gènes codant ces protéines avec de petits ARN interférents (ARNi) encapsulés dans des lipides, les chercheurs sont parvenus à soigner des singes Rhésus infectés, même trois jours après la contamination. Ce délai est extrêmement important car il correspond à l’apparition des premiers symptômes et à la date où le diagnostic biologique devient possible. Tous les singes traités ont survécu alors que tous les animaux contrôles sont morts dans les neuf premiers jours.

D'autres travaux ont démontré l’efficacité d’ARNi pour traiter une contamination à Ebolavirus 48 heures après la contamination. En retardant la limite d’efficacité du traitement, ces travaux sur le MARV se rapprochent de la réalité clinique. Non seulement ils constituent un espoir pour lutter contre le MARV, responsable de deux cas importés en 2008, mais ils pourraient également déboucher sur de nouvelles armes contre les filovirus.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Finger Lakes Health

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