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Mésothéliome : une avancée thérapeutique
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Des chercheurs de l'Université de Fribourg dirigés par le Professeur Schwaller ont pu montrer qu'en bloquant l'expression d'une protéine dans les cellules cancéreuses du cancer de la plèvre, il est possible d'entraîner la mort de ces cellules malignes.
Ces scientifiques ont découvert après 20 ans de travaux que la calrétinine, une protéine liant le calcium, est surexprimée dans les mésothéliomes, cancer de la plèvre provoqué essentiellement par les minuscules fibres d'amiante.
Dès 1993, la même équipe de recherche avait produit des anticorps-calrétinine et les utilisait comme marqueurs biologiques dans le dépistage des mésothéliomes.
Cette fois, une nouvelle étape a été franchie et les chercheurs sont parvenus à réduire l'expression de la calrétinine dans les cellules des mésothéliomes. Cette diminution de l'activité de la calrétinine provoque la mort des cellules malignes, soit par apoptose soit par nécrose.
La durée d'apparition moyenne d'un mésothéliome après exposition à l'amiante est d'environ 30 ans. Mais dès que la maladie se déclare, l'espérance de vie dépasse rarement un an et il n'existe à ce jour aucun traitement. Cette découverte ouvre donc un réel espoir de percée thérapeutique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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