Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
La mémoire serait prévisible !
- Tweeter
-
-
0 avis :
Aimeriez-vous savoir, au moment où quelqu'un vous donne une information importante, si vous allez bien la retenir ? Ce n'est pas impossible, selon une équipe de chercheurs britanniques, qui ont constaté que l'activité cérébrale qui intervient juste avant la mémorisation permet de prédire si l'information sera efficacement stockée. Pour distinguer l'activité cérébrale liée à la mémorisation en elle-même des quelques secondes qui la précèdent, ces chercheurs de l'UCL (University College London) ont imaginé un test en deux temps et mesuré l'activité cérébrale des participants grâce à l'électroencéphalogramme (EEG). L'un des tests consistait par exemple à déterminer si le mot présenté correspondait à un objet plus haut que large ou l'inverse. Juste avant un signal indiquait si le mot serait présenté de façon visuelle ou auditive.
Les chercheurs ont constaté que l'activité cérébrale entre le signal et le mot n'était pas toujours la même et des test surprises menés ensuite par les chercheurs ont révélé que la différence était corrélée à la façon dont la personne avait mémorisé le mot. Ainsi, lorsque l'activité enregistrée dans la partie frontale du crâne était élevée juste avant l'apparition du mot, la personne avait toutes les chances de s'en souvenir jusqu'à 50 minutes après le test. En revanche, si l'activité était plus faible, la personne se souvenait plus difficilement du mot. Les chercheurs aimeraient maintenant savoir quelles sont les parties du cerveau impliquées dans cette activité préparatoire et dans quelle mesure cela pourrait être utile aux personnes qui ont des problèmes de mémorisation à long terme.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La vitesse de la parole serait un bon indicateur de la santé cérébrale...
Selon une étude réalisée une équipe du Baycrest Centre for Geriatric Care (Toronto), de la même façon que la vitesse de marche peut être un indicateur de forme physique, la vitesse de la parole ...
Dépression : un dysfonctionnement de l’amygdale serait impliqué
Entre 15 et 20 % de la population traverse, à un moment ou un autre de sa vie, un épisode dépressif, à savoir « un état de profonde détresse qui dure ». Cependant, 30 % des patients souffrant de ...
L'exposition aux écrans diminue l’expression orale chez les enfants
Une étude de l'Université d'Adelaïde, en Australie, suggère que le temps passé devant un écran entre l’âge de 1 an et de 3 ans pourrait empêcher les enfants de vivre un environnement familial riche ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 106
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :