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La mémoire des jeunes enfants peut-elle prédire le risque de décrochage à 12 ans ?
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Selon une étude réalisée par des chercheurs du Centre Perform de l’Université Concordia, il serait souhaitable d'intervenir le plus tôt possible pour renforcer les capacités du petit enfant, dès l’âge de 2 ans. Ces travaux montrent qu'un enfant présentant, dès 2 ans, des difficultés de mémoire immédiate sera plus susceptible de décrocher, sur le plan scolaire, à l’âge de 12 ans. Cette étude, présentée dans la revue Intelligence, suggère aussi de limiter raisonnablement le temps passé devant l'écran qui peut réduire, à la petite enfance, le contrôle cognitif et de favoriser les activités plus proactives.
Si les 2 principales conclusions sont que l’échec de l’enfant de 2 ans aux tâches de mémoire prédit le risque d’échec scolaire et qu’il vaut mieux, dans cette situation, chercher à renforcer ses capacités le plus tôt possible, explique Caroline Fitzpatrick, auteur principal de l'étude, il existe aussi des solutions pour les parents et les éducateurs.
L'étude a évalué 1.824 enfants, participant à la cohorte Quebec Longitudinal Study of Child Development, aux âges de 2 ans et demi, puis de 3 ans et demi, puis a analysé leurs comportements et leurs résultats scolaires à l’âge de 12 ans. L’analyse montre que les petits enfants qui obtiennent de bons scores aux tâches de mémoire de travail durant la petite enfance sont plus susceptibles de réussir à l'école par la suite.
Ceux qui obtiennent de mauvais scores aux âges de 2 et 3 ans sont plus susceptibles de décrocher à 12 ans et de ne pas suivre d’études secondaires et cela, indépendamment du Q.I. et du statut socio-économique. Il semble donc que, dès la petite enfance, des différences individuelles sont perceptibles et prédictives du risque de décrochage scolaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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