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Au Mazet-St-Voy, La Sybérienne optimise l'option géothermie
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Un système géothermique innovant, La Sybérienne, pourrait se faire une belle place au soleil, dans un avenir proche, tant ce procédé présente de solides avantages. Il peut se prévaloir de vingt-quatre années d'expérience sur un Plateau cévenol, aux hivers réputés pour être peu cléments. Il a été mis au point par Roger Dolmazon, artisan au Mazet-Saint-Voy. Premier point fort, ce chauffage géothermique - couplage de l'énergie solaire thermique avec une pompe à chaleur géothermique - permet de se chauffer de manière autonome sans aucun apport.
Sa conception est aussi une première car un système de couplage, géré par une régulation électronique, assure la liaison capteurs solaires et pompe à chaleur. Certes, ce type de couplage existe déjà, mais uniquement au niveau du ballon tampon. Ici, le système élaboré est différent et plus subtil. Il est relié à une armoire de couplage gérée par une régularisation électronique en fonction de la demande de chaleur et des températures des différents éléments, (capteurs solaires thermiques, capteur enterré de surface, pompe à chaleur).
De ce fait, il peut se décliner en quatre modes. Tout d'abord géothermie. Il fonctionne comme une géothermie classique, la pompe à chaleur prend dans le capteur enterré de surface pour chauffer le bâtiment. Ensuite solaire. Les capteurs solaires chauffent le bâtiment (classique). Troisième possiblité, le géo solaire. La pompe à chaleur reçoit directement les calories des capteurs solaires. Et pour finir, le mode stockage. Les calories des capteurs solaires se déchargent directement dans le sol, par l'intermédiaire du capteur enterré.
Selon ses concepteurs, cela permet une économie d'énergie substantielle, une augmentation du rendement du système (température moyenne beaucoup plus élevée de l'eau glycolée utilisée par la pompe) et aussi, cerise sur le gâteau, d'avoir un chauffage 100 % solaire en mi-saison donc gratuit. Le système est totalement autonome. Enfin, les professionnels apprécieront ce dernier argument : le capteur enterré ne gèle plus, il est réchauffé par les capteurs solaires.
Le recul confirme, au travers de rélévés, une optimsiation des rendements et de la durée de vie des matériaux prolongée. Aucun problème de cet ordre n'est apparu depuis la mise en service de la première installation, qui rappelons-le, date de vingt-quatre ans.
Maison neuve ou maison ancienne, là encore que du positif. Comme le prouve la réalisation d'installations sur la région, sur du neuf en basse température ou en remplacement de chaudière fuel en haute température avec des radiateurs anciens. Leurs utilisateurs s'en félicitent et peuvent en témoigner.
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- Publié dans : Energie
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