Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Manger moins pour vivre vieux
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de chercheurs allemands, anglais et américains vient d'expliquer les origines génétiques de l'accroissement de la durée de vie provoque par une réduction des apports alimentaires. Ils ont étudié le vers filaire Caenorhabditis elegans, organisme modèle parfait de par sa croissance rapide et son taux de reproduction élevé, et qui possède beaucoup des fonctions et gènes que l'on trouve chez être humain. Les biochimistes de université Christian-Albrechts de Kiel ont ainsi déterminé, avec leurs collègues anglais et américains, le rôle de certains gènes dans la régulation du développement et de la durée de vie de Caenorhabditis elegans. Ces gènes codent pour un processus cellulaire complexe nomme autophagocytose. Ce mécanisme "d'autodigestion cellulaire" est active en cas de carence de nutriments. L'organisme augmente sa durée de survie en recyclant les composants de ses propres cellules. Chez le ver filaire, ce procède joue un rôle déterminant pour son développement, mais aussi pour l'allongement de sa durée de vie, qui peut être provoqué par des phases de famines. Les résultats de ces recherches suggèrent une nouvelle relation entre l'autophagocytose et la durée de vie d'un organisme.
Science du 5-09-2003 :
http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/301/5638/1387?etoc
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une bio-imprimante 3D pour produire rapidement des copies d’organes humains
En 2023, une équipe de l’Université de Boston a réalisé une prouesse technologique en bio-impression 3D en créant une réplique miniature d’un cœur humain. Les chercheurs ont utilisé des cellules ...
Détecter un cancer des années avant le diagnostic...
Serait-il possible de savoir que savoir que nous risquons de développer un cancer plusieurs années avant d’avoir reçu un diagnostic ? Peut-être selon le Early Cancer Institute, associé à ...
AVC : un nouvel anticorps réduit considérablement les risques de décès
Avec 150 000 personnes touchées et 30 000 décès par an, l'AVC est un fléau de santé de publique encore sous-estimé. Il est d'ailleurs devenu la première cause de mortalité devant le cancer du sein ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 70
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :