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Maladies métaboliques : le mode de vie l’emporte largement sur la génétique
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Une étude de l'Université de l'État de Washington montre que la pratique d’un exercice régulier améliore non seulement le fonctionnement métabolique de l’organisme, mais modifie également en profondeur le "comportement" des gènes, en favorisant l’expression des gènes bénéfiques à notre santé et en bloquant l’activité de ceux qui prédisposent à certaines maladies.
Cette étude réalisée sur 70 paires de vrais jumeaux (ayant donc un génome identique), montre de façon très claire que les jumeaux les plus actifs physiquement présentent bien moins de symptômes de maladies métaboliques, comme les AVC, les infarctus ou le diabète de type 2. Comme ces vrais jumeaux identiques possèdent les mêmes gènes, l'étude suggère que les marqueurs des ces maladie métaboliques sont fortement influencés par les modes de vies et faiblement liés à la génétique. Comme le souligne Michael Skinner, qui a dirigé ces recherches, « Nos travaux montrent que l'exercice physique exerce, via les mécanismes épigénétiques, un effet protecteur bien plus puissant que prévu pour prévenir ou retarder de nombreuses maladies métaboliques ».
Ces travaux montrent notamment que les jumeaux qui pratiquaient plus de 150 minutes d'exercice par semaine présentaient des modifications épigénétiques importantes dans des zones appelées régions de méthylation de l'ADN, qui étaient corrélées à une réduction de l'indice de masse corporelle et du tour de taille. Ces régions sont également associées à plus de cinquante gènes qui ont un effet protecteur, en réduisant les facteurs de risque métaboliques. « Si le poids de la génétique était déterminant, les jumeaux devraient avoir sensiblement les mêmes maladies, à la même fréquence et au même âge. Mais cela n’est pas le cas, ce qui prouve que l’impact du mode de vie (alimentation, exercice, travail, loisirs) joue un rôle majeur en matière de prévention de nombreuses maladies », précise l’étude…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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