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Maladies d'Alzheimer et apparentées : un nouveau cas toutes les 7 secondes
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Plus de 24 millions de personnes souffrent dans le monde de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés, et leur nombre devrait doubler tous les vingt ans, avec un nouveau cas toutes les sept secondes, selon une étude paraissant dans la revue médicale britannique The Lancet. La maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence devraient toucher 42 millions de personnes dans le monde en 2020 et plus de 81 millions d'ici 2040, selon douze experts internationaux qui ont passé en revue les études publiées.
Chaque année, 4,6 millions de nouveaux cas sont enregistrés, soit "un nouveau cas toutes les sept secondes", soulignent-ils, près de cent ans après l'identification, en 1906, de la maladie par le médecin allemand Alois Alzheimer. Une démence (confusion, perte de fonctions cognitives) peut être liée aux séquelles d'un accident vasculaire cérébral (attaque) ou d'une maladie neurodégénérative comme Alzheimer. Les pays en développement sont les plus touchés, avec 60 % des cas, selon les estimations faites par ces chercheurs d'Alzheimer's Disease International (ADI) qui chapeaute à l'échelle mondiale 75 associations nationales de malades.
En 2040, 71 % des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence vivront dans des pays en développement. Entre 2001 et 2040, le nombre de malades devrait quadrupler en Inde, Chine et dans d'autres pays d'Asie, voire même être multiplié par cinq en Amérique latine, en Afrique du Nord et au Proche Orient. Dans les pays développés, le nombre de malades devrait doubler entre 2001 et 2040, selon les prévisions de ces experts. En 2001, la Chine comptait 5 millions de malades d'Alzheimer et d'autres formes de démence, l'Union européenne 5 millions également, suivis par les Etats-Unis (2,9 millions), l'Inde (1,5 million), la Russie (1,1 million) et l'Indonésie (1 million).
Tout en reconnaissant les limites de leur exercice de prospective, les chercheurs voient dans leurs estimations détaillées "la meilleure base disponible pour prendre des décisions politiques, planifier et allouer des ressources sanitaires et sociales". La prévention devrait, concluent-ils, notamment porter sur les facteurs de risque vasculaires, dont l'hypertension et le tabagisme, mais aussi la forme de diabète la plus courante favorisée par l'excès de poids et la sédentarité.
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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