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Maladie de la valve aortique : un type rare de cholestérol serait impliqué
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Des chercheurs canadiens ont identifié un gène associé à un certain type de cholestérol qui augmente de 50 % le risque de développer une sténose aortique, affectant les valves du cœur. Cette étude révèle pour la première fois l’existence d’un lien génétique (touchant 13 % de la population) associé à une maladie de la valve aortique, une pathologie qui touche plus de 5 millions de personnes en Amérique du Nord.
« Nous avons découvert qu’un type peu commun de cholestérol, appelé lipoprotéine(a) semble être l’une des causes de la maladie de la valve aortique », souligne George Thanassoulis, Professeur à l’Université McGill. Celui-ci ajoute que "Les niveaux élevés de ce type de cholestérol sont déterminés par le profil génétique du patient et sont peu liés au mode de vie".
La sténose aortique, qui touche principalement les personnes de plus de 60 ans, vient au troisième rang des maladies cardiovasculaires, après l’hypertension artérielle et la maladie coronarienne. Cette pathologie résulte d'une calcification et d'un rétrécissement de la valvule aortique, ce qui entrave la bonne circulation du sang et finit par provoquer un essoufflement chronique et douloureux. Il n’y a pour l'instant aucun traitement médical pour prévenir cette maladie et la seule option thérapeutique est le remplacement de la valve aortique.
Selon les chercheurs, cette découverte pourait permettre de mettre au point des médicaments ciblés capables de ralentir la progression de la maladie valvulaire sans recourir à la chirurgie.
Comme le souligne Wendy Post, cardiologue à l’école de médecine de l’université Johns Hopkins, « Il s’agit d’une étape cruciale dans la compréhension de la sténose aortique et de la manière dont cette variante génétique contribue à ce risque ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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