Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
La maladie de la vache folle transmissible aux primates
- Tweeter
-
-
0 avis :
La maladie de la vache folle peut s'attaquer aux humains et aux primates et, comme l'a découvert une équipe franco-britannique, ces primates contaminés peuvent à leur tour infecter leurs semblables. Pour arriver à cette conclusion, Corinne Lasmézas et son équipe ont d'abord fabriqué un "macaque fou" en lui injectant des bouts de cerveau broyés qui provenaient d'une vache atteinte d'encéphalite spongiforme bovine, ou ESB. Ce singe, trois ans plus tard, avait développé la même maladie que les humains ayant mangé de la vache folle : une variante de la maladie Creuztfeldt-Jakob (v-MCJ), un syndrome qui ronge le cerveau. Ces spécialistes de la neurologie se sont alors demandé ce qu'il adviendrait désormais du prion derrière la v-MCJ du primate : s'adapterait-il bien ou non à son nouvel hôte ? Pour répondre à cette question, ils ont prélevé des tissus de cerveau du "macaque fou" puis les ont injectés - dans le sang ou directement dans le cerveau - à des singes normaux. Au bout d'environ deux ans, les macaques infectés par leur semblables avaient développé eux aussi la v-MCJ. Le prion ne s'est donc pas seulement adapté à son nouveau milieu mais le temps d'incubation, plus court, montre qu'il avait gagné en virulence.
Proceedings of the National Academy of the Sciences :
http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/98/7/4142
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
L’hydrogel magnétique : une révolution pour la destruction des calculs rénaux
Les calculs rénaux peuvent causer des douleurs intenses ou des infections graves. Ils représentent un fardeau sanitaire majeur, avec plus de 1,3 million de consultations aux urgences et des dépenses ...
L’intelligence artificielle peut détecter les tumeurs plus vite que l’Homme
Des chercheurs de l'Université d'État de Washington (WSU), ont développé un modèle d'apprentissage profond (deep learning), qui parvient désormais à identifier le cancer sur une image de biopsie ...
AVC : un nouvel anticorps réduit considérablement les risques de décès
Avec 150 000 personnes touchées et 30 000 décès par an, l'AVC est un fléau de santé de publique encore sous-estimé. Il est d'ailleurs devenu la première cause de mortalité devant le cancer du sein ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 66
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :