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Maladie de Parkinson : la stimulation cérébrale profonde confirme son potentiel thérapeutique
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Une vaste étude, menée par l’Institut Français du Cerveau et de la Moelle épinière et cofinancée par Medtronic, a montré que la stimulation cérébrale profonde pouvait sensiblement diminuer les symptômes et améliorer la qualité de vie des malades souffrant de la maladie de Parkinson.
La stimulation cérébrale profonde consiste à stimuler électriquement une région précise du cerveau. Une électrode est implantée chirurgicalement dans le cerveau et reliée en sous-cutané par une extension à un neurostimulateur implanté près de la clavicule ou au niveau de l'abdomen.
L’étude Earlystim menée dans 8 centres français, dont l’hôpital neurologique de Bron et 9 centres allemands, a porté sur 251 patients, âgés en moyenne de 52 ans, atteints d’une forme précoce de la maladie de Parkinson depuis 7,5 ans et randomisés en 2 groupes : l’un traité par stimulation cérébrale profonde et par médicaments et l’autre par traitement médicamenteux seul.
Les chercheurs de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière ont constaté, à l’issue de 2 années de traitement, une amélioration de la mobilité de 53 % (26 % pour la qualité de vie) chez les patients stimulés, par rapport aux patients du groupe-témoin, traités par médicament. S'agissant de la qualité de vie, le score moyen du groupe neurostimulation s’est amélioré de 7,8 points, alors qu'il a régressé de 0,2 points pour le groupe prenant uniquement des médicaments. Les chercheurs ont également constaté que la neurostimulation avait des effets positifs dans la récupération des capacités motrices, l’humeur et la sociabilité des patients.
Ces travaux soulignent cependant que des effets indésirables sont intervenus chez 54,8 % des patients du groupe sous neurostimulation, contre 44,1 % des patients sous médicaments.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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