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Maladie de Parkinson : des scientifiques japonais annoncent une avancée
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Des chercheurs japonais ont annoncé avoir trouvé une solution pour stimuler les cellules nerveuses dans le cerveau des souris, une découverte qui pourrait permettre de mieux soigner la maladie de Parkinson. Les chercheurs de la société de biotechnologies Kyowa Hakko Kogyo, de l'université de Kyoto et de l'Institut de recherche physique et chimique ont indiqué avoir réussi "à développer des cellules nerveuses dans des souris en utilisant des cellules embryonnaires". Cette technique permet d'accroître la sécrétion de la dopamine, nécessaire au fonctionnement des cellules, ont-ils ajouté. La maladie de Parkinson est causée par une diminution des neurones producteurs de dopamine, une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles. Selon les chercheurs nippons, la découverte pourrait "grandement contribuer" à avancer dans la voie d'un traitement de la maladie. Ils ont annoncé leur volonté de déposer un brevet sur cette technique. La maladie de Parkinson, caractérisée par une rigidité musculaire, des tremblements et une lenteur des mouvements, survient surtout après 50 ans. Elle affecte approximativement un adulte sur mille. En 1989, une greffe de cellules embryonnaires a été réalisée à Lund, en Suède, sur un malade de 69 ans atteint de la maladie de Parkinson. L'an dernier, les auteurs de ce travail, les Prs Anders Bjorklund et Olle Lindvall, ont fait savoir, dans la revue "Nature Neuroscience", que dix ans après leur transplantation, ces cellules nerveuses foetales étaient toujours fonctionnelles. Grâce à une nouvelle technique d'imagerie cérébrale comportant une prise de petites doses d'amphétamine, les chercheurs ont montré que les neurones greffés ont non seulement survécu, mais ont également continué à produire de la dopamine, et que cette substance, déficitaire dans la maladie de Parkinson, continuait à parvenir au bon endroit dans le cerveau. Toutefois, le bénéfice clinique de ces greffes semble limité aux sujets jeunes, selon les premiers résultats d'un autre essai, mené aux Etats-Unis, et les neurologues planchent activement sur des solutions de remplacement comme les greffes de cellules embryonnaires de porc, de cellules génétiquement modifiées ou de précurseurs des cellules nerveuses.
AFP :
http://www-old.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/001026115012.u7q0ikqb.html
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- Publié dans : Médecine
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