Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Maladie d’Alzheimer : vers une approche personnalisée du déclin cognitif
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l’Université d’Arizona travaillent sur la modélisation du vieillissement du cerveau en prenant en compte des facteurs individuels. Pour cela, ils se sont basés sur des méthodes associées à la médecine de précision, qui repose sur une personnalisation poussée des diagnostics et des méthodes de traitement.
« De nombreuses études se sont intéressées aux facteurs de risque individuels qui peuvent contribuer au déclin cognitif lié à l’âge comme le stress chronique ou les maladies cardiovasculaires », explique Lee Ryan, président du département de psychologie de l’Université d’Arizona. « Néanmoins, ces facteurs peuvent avoir un impact différent sur les gens selon d’autres variables comme les gènes ou le mode de vie ».
Les chercheurs sont partis du principe que chaque personne a des facteurs de risque différents, vit dans un environnement particulier et a des gènes uniques. En combinant toutes ces informations à l’échelle individuelle, il serait possible, selon eux, de déterminer comment leur cerveau va vieillir.
Leur modélisation du vieillissement repose sur trois grandes catégories : les facteurs de risque, les variables génétiques et les troubles cérébraux. Chacune d’entre elles peut être divisée ensuite en groupes plus précis : par exemple, la santé cardiovasculaire fait partie des facteurs de risque, mais dans ce groupe, il y a des sous-catégories comme le diabète ou l’hypertension.
Les troubles cérébraux rassemblent les mécanismes biologiques qui peuvent avoir un impact sur le cerveau. Enfin, les variables génétiques définissent les gènes qui ont des conséquences sur le vieillissement cérébral. Selon les chercheurs, prendre en compte ce modèle permettrait de mieux orienter le traitement des patients ou la prévention. À terme, les scientifiques aimeraient parvenir à maintenir le cerveau en bonne santé pendant toute la vie adulte, et ainsi le préserver du déclin cognitif qui peut être le signe de la maladie d'Alzheimer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Frontiers in Aging Neuroscience
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Notre cerveau possède t-il un niveau quantique de fonctionnement ?
CAMPAGNE de DONS : Total des dons reçus depuis le début de la campagne : 2021,50 € ---------- = 80,86 % Objectif ...
Un pansement pour traiter certaines maladies du cerveau...
Des chercheurs de Corée du Sud ont mis au point un pansement à placer directement contre le cerveau. Il s'agit d'une sorte de patch en papier biologique et biodégradable qui s'active à distance. Son ...
Chez les mammifères, la taille ne fait pas le cerveau
Une étude menée par des chercheurs des universités de Reading et de Durham met en lumière des aspects fascinants et complexes de l’évolution de la taille du cerveau chez les mammifères. Après ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :