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Maladie d’Alzheimer : un spray nasal pourrait détruire les protéines responsables de la pathologie
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Selon une étude réalisée par des scientifiques de l’University of Texas Medical Branch (UTMB, États-Unis), un spray nasal a permis d'obtenir des résultats spectaculaires en provoquant l’élimination des protéines responsables de la maladie d’Alzheimer. Il améliorerait également les fonctions cognitives.
Maladie neurodégénérative la plus fréquente, la maladie d’Alzheimer touche à présent près de 850 000 personnes en France, qui ont le plus souvent plus de 65 ans. Comme de nombreux autres troubles apparentés, elle est associée à une accumulation anormale de protéines tau dans les cellules cérébrales. Si ces dernières jouent un rôle crucial dans le maintien de la structure cellulaire chez les cerveaux sains, elles peuvent se tordre et former des enchevêtrements qui perturbent la fonction neuronale, entraînant un déclin cognitif. Le principal défi scientifique est donc de s’attaquer à ces protéines. Ces chercheurs ont développé un type spécifique d’anticorps, appelé TTCM2, qui reconnaît et cible de manière sélective l’accumulation de protéine tau toxique. Pour surmonter le défi consistant à administrer l’anticorps au cerveau, les chercheurs ont encapsulé l’anticorps dans de minuscules particules, améliorant ainsi sa capacité à atteindre le cerveau par voie nasale.
Une seule dose de ce spray sur des souris génétiquement modifiées pour développer une pathologie tau similaire à la maladie d’Alzheimer humaine a non seulement éliminé efficacement les agrégats de tau nocifs, mais a également augmenté les niveaux de protéines importantes pour la communication entre les cellules cérébrales. Plus important encore, le traitement a conduit à des améliorations significatives de la fonction cognitive chez les souris atteintes d’une pathologie tau établie.
« Nos recherches mettent en évidence le potentiel de l’immunothérapie nasale contre la protéine tau pour cibler efficacement les agrégats intracellulaires de protéine tau, l’un des principaux facteurs de neurodégénérescence et de déclin cognitif dans des maladies comme la maladie d’Alzheimer et d’autres tauopathies », a déclaré, dans un communiqué, le docteur Rakez Kayed, auteur principal de l’étude et professeur au département de neurologie de l’UTMB. Bien que ces résultats soient extrêmement prometteurs, il est important de noter que l’étude a été menée sur des souris et que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si le traitement marchera également chez l’homme.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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