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Maladie d'Alzheimer : le rôle des plaques amyloïdes remis en cause
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Le débat récurrent sur les causes profondes de la maladie d'Alzheimer vient d'être à nouveau relancé à l'occasion du congrès de la Société américaine des neurosciences. Jusqu'à présent, la majorité des scientifiques pensaient que les fameuses "plaques" dans le cerveau, qui sont des accumulations de protéines beta-amyloïdes, seraient la cause de la dégradation de nos fonctions cognitives.
Or, des autopsies réalisées sur huit personnes de 90 à 100 ans qui avaient une excellente mémoire jusqu’à leur décès, ont pourtant révélé la présence de ces plaques chez trois d’entre elles. L’échantillon a beau être petit, cette recherche s’inscrit dans une remise en question de plusieurs années sur le rôle attribué traditionnellement à ces "plaques" dites amyloïdes.
Pourrait-il y avoir des facteurs environnementaux ou génétiques qui entrent en ligne de compte, demande Changiz Geula, de l’Université Northwestern, qui a dirigé la nouvelle étude. Autrement dit, des facteurs, innés ou acquis, qui immuniseraient certaines personnes contre les effets délétères de ces plaques ? S’il était possible d’identifier ces facteurs, la recherche sur d’éventuels traitements aurait tout à coup de nouveaux objectifs...
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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