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Maladie d'Alzheimer : le niveau d'études aurait un effet protecteur important
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Des chercheurs de l'Inserm (Unité 897) viennent de montrer, à l'issue d'une étude qui a duré 20 ans, que le niveau d'études pouvait retarder jusqu'à 8 ans l'apparition d'une maladie d'Alzheimer chez un patient.
Ces travaux ont été réalisés sur 442 patients appartenant à la cohorte Paquid. Ceux-ci n’étaient pas atteints de la maladie d’Alzheimer au début de l'étude mais l'ont développé au fil des années. Grâce aux analyses, tests et examens qui ont été pratiqués pendant les 20 ans qu'ont duré ces travaux, les chercheurs ont pu observer que les patients ayant le plus faible niveau d’études atteignaient deux fois plus vite le stade de la démence que ceux ayant fait le plus d'études. Dans le premier cas, les patients étaient considérés comme déments au bout de sept ans alors que, dans le deuxième cas, les patients ne devenaient déments qu'au bout de 15 ans.
Ces recherches ont également montré que l’évolution de la maladie d’Alzheimer se faisait de manière différente en fonction du niveau d’éducation des patients. Chez les patients peu éduqués, les premières perturbations sont immédiatement accompagnées de la détérioration des capacités cognitives globales. En revanche, chez les patients plus éduqués, le déclin se produit beaucoup plus lentement. Selon les auteurs, cette étude montre "le rôle protecteur de l’éducation dans la trajectoire clinique qui précède la démence d’Alzheimer".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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