Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Maladie d'Alzheimer : deux essais cliniques innovants vont être menés aux Etats-Unis
- Tweeter
-
-
0 avis :
Un spray nasal destiné à vérifier les liens entre le diabète et la maladie d’Alzheimer et un anticorps monoclonal contre les plaque amyloïdes vont faire l’objet d’essais cliniques poussés aux Etats-Unis. Les chercheurs des NIH (Instituts nationaux de la santé) aux Etats-Unis ont retenu deux essais cliniques innovants à financer en priorité pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Le premier est un spray nasal avec de l'insuline qui fera l’objet d’essais clinique dans le but de restaurer la mémoire chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Des recherches faites précédemment ont établi un lien entre maladie d'Alzheimer et le diabète. En 2010, une étude avait montré que des patients aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer et qui utilisaient un spray insulinique fabriqué par la société Kurve Technology avaient fait état de capacités améliorées dans la poursuite de leurs activités quotidiennes. Un essai clinique élargi permettra de vérifier le lien entre diabète et maladie d'Alzheimer.
Le second essai clinique examinera les possibilités du Crenezumab, un anti-corps monoclonal développé par le laboratoire américain Genentech, contre les plaques amyloïdes, dont l'accumulation dans le cerveau paraît empêcher les cellules cérébrales de commniquer. Cette accumulation de protéines sur la surface du cerveau est considérée comme le principal responsable de la maladie d'Alzheimer par une majorité de neurologues.
L'essai clinique portera sur 300 sujets sans aucun symptôme, mais porteurs d’un géne muté qui les prédispose à la maladie d’Alzheimer dès l’âge de 40 ans. Tous vivent en Colombie. Si la molécule se révèle efficace, elle sera ensuite testée sur les patients qui n’ont pas cette prédisposition génétique.
Les essais cliniques ciblant les plaques amyloïdes ont pour l’instant été des échecs. Cette étude colombienne se propose d’attaquer le problème différemment : elle cible la couche de protéines qui se forme sur le cerveau dans le but d’empêcher ou de reculer l’apparition des pertes de mémoire. Si elle s’avérait efficace, elle démontrerait l’hypothèse que les plaques amyloïdes jouent un rôle clé dans la formation de la maladie. Cet essai clinique, d'une durée de cinq ans, sera financé à hauteur de 16 millions de dollars par les NIH, 15 millions par des dons privés et 65 millions par Genentec.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un simple test buccal pour prédire le risque de mortalité
Un test ADN, initialement conçu pour mesurer le vieillissement biologique à partir de cellules prélevées dans la joue, pourrait un jour révéler combien de temps il nous reste à vivre. Des chercheurs ...
Une nouvelle technique accélère le criblage des molécules d'ADN
L’étude du comportement des molécules d’ADN nous aide à mieux comprendre les maladies génétiques et à concevoir de meilleurs médicaments. Jusqu’à présent, l’examen des molécules d’ADN une par une ...
La culture de tissus sur puce révolutionne la médecine
La technologie des tissus sur puce en mesure d’accélérer le développement de médicaments et de réduire le recours aux essais sur animaux évolue à grande vitesse. Aux États-Unis, un projet ambitieux ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 1412
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :