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Lupus érythémateux : un traitement à l'essai chez l'homme
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Le lupus érythémateux touche des millions de patients dans le monde. En France seulement, leur nombre est estimé à 100 000. C'est dire l'importance de cette maladie. L'une de ses caractéristiques principales est de se manifester sous des formes variées. Parmi les signes cliniques les plus fréquents, notons des douleurs articulaires intenses, des lésions cutanées au visage et des atteintes rénales plus ou moins sévères. Certains malades peuvent également présenter des troubles sanguins, ou des inflammations au niveau pulmonaire ou cardiaque.
Il s'agit donc d'une maladie très invalidante, et qui nécessite un suivi au long cours. Des traitements existent, mais aucun n'est spécifique. Ils reposent souvent sur une corticothérapie, les formes sévères pouvant nécessiter l'administration d'immunosuppresseurs.
Les chercheurs du laboratoire CNRS d'Immunologie et de Chimie thérapeutiques, dirigé par Sylviane Muller, ont découvert et breveté en 2001 une molécule capable de restaurer l'état normal du système immunitaire. Traitées avec un fragment d'une protéine nucléaire, le peptide P140, des souris ont vu leur durée de vie se rapprocher de celle de rongeurs indemnes de la maladie. Les troubles rénaux ont été significativement diminué, et les signes inflammatoires articulaires se sont trouvés considérablement réduits. Place aujourd'hui, aux essais chez l'homme...
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- Publié dans : Médecine
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