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Licences Wimax : l'union fait la force
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Les choses se précisent dans la course à l'attribution des licences régionales Wimax. L'Arcep vient de publier la liste des candidats ayant déposé des dossiers finaux. Ils sont 35 au total, dont six à avoir postulé sur l'ensemble des régions. C'est dix de moins que lors de la précédente étape, qui avait vu 45 dossiers rester dans la course. Les candidats, très nombreux à l'origine, tentent en fait de se regrouper pour augmenter leurs chances et obtenir au final un réseau plus dense. Plusieurs consortiums sont ainsi apparus dans cette dernière ligne droite, parmi les candidats aux 22 régions notamment.
Parmi les acteurs du monde des télécommunications, seul France Télécom a choisi de faire cavalier seul. SFR a préféré s'entourer de Neuf-Cegetel et Canal Plus Active pour former la Société du Haut Débit. LD Collectivités (filiale de Neuf-Cegetel) se retrouve, elle, dans un autre consortium, aux côtés de TDF et Axione (groupe Bouygues). Enfin, un autre consortium s'est formé pour l'occasion : Maxtel regroupe notamment la Sociétés des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et Jean-Paul Rivière, l'ancien patron d'Altitude Telecom, qui détenait la seule licence Wimax nationale avant que cette activité ne soit rachetée par Free.
Les deux autres sociétés à avoir postulé partout en France sont le groupe Bolloré, via Bolloré Télécom, et l'opérateur américain Clearwire, qui confirment ainsi leurs ambitions. Clearwire se serait même associé aux deux câblo-opérateurs hexagonaux, UPC et Numéricable. D'autres acteurs ont déposé des dossiers pour certaines régions seulement. C'est le cas, bien sûr, des collectivités locales (seuls les conseils régionaux de 14 régions se sont maintenus seuls), mais aussi de sociétés indépendantes, comme Comium (neuf régions), groupe libanais de télécommunications qui possède l'opérateur mobile Libancell, l'opérateur réseaux et infrastructures e-Qual (six régions), ou encore la société marseillaise d'ingénierie Shaktiware.
Si les régions ne sont pas toutes égales devant l'accès à Internet, elles ne le sont pas non plus en termes d'attractivité. Ainsi, cinq d'entre elles sont particulièrement convoitées, avec plus de 10 candidats chacune : la Bretagne, le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, l'Aquitaine et Rhône-Alpes. L'Ile-de-France arrive peu après derrière, avec 8 candidats. L'autorité de régulation va maintenant étudier les dossiers et entendre les candidats, qui seront départagés selon la couverture de la zone qu'ils pourront présenter, le montant de la redevance qu'ils proposeront et leur capacité d'innovation et d'introduction de concurrence. Le choix sera rendu public le 3 juillet prochain. Deux licences seront attribuées par région, en plus de celle détenue au plan national par Free.
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