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L'ordinateur va-t-il épouser le téléviseur ?

Il fut un temps où l'interactivité, à la télévision, consistait à faire bouger un personnage de jeux vidéo à l'aide des touches du téléphone ! Aujourd'hui, ce même téléspectateur peut regarder un Grand Prix de formule 1 en choisissant son angle de prise de vues, consulter à tout moment la météo de sa région, commander un film ou régler un achat avec sa carte bancaire simplement muni d'un décodeur. Demain, avec la même télécommande, il pourra surfer sur Internet, envoyer des courriers électroniques ou consulter son compte en banque. Seule condition à remplir pour bénéficier de tous ces services dans l'Hexagone : être abonné soit à CanalSatellite, soit à TPS (Télévision par satellite), les deux bouquets satellite disponibles en France. Depuis que la télévision s'est convertie au numérique, ce sont en effet ces ensembles de chaînes généralistes et thématiques diffusées par satellite qui exploitent le plus le potentiel interactif offert par cette technologie. La concurrence entre TPS (720 000 abonnés au premier trimestre) et CanalSatellite (1,26 million d'abonnés) permet même aujourd'hui à la France d'être le pays le plus à la pointe dans ce domaine. Selon le cabinet d'études américain Forrester Research, ce sont 25 % des foyers français qui utilisent actuellement la télévision interactive. Ils ne sont que 12,2 % aux Etats-Unis." En trois ans, les services interactifs ont rencontré le même public que la télévision tout court, reconnaît Alain Staron, directeur de TPS Services, la division du bouquet chargée de mettre en oeuvre les programmes interactifs. C'est une leçon importante, car cela veut dire que les téléspectateurs peuvent être autre chose que des "patates de canapé"

Le Monde : [http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2031-26227-QUO,00.html">des téléspectateurs passifs]. "Grand succès de l'interactivité made in France, la météo. Sur TPS, la chaîne Météo Express est consultée par 56 % des abonnés, et, sur CanalSatellite, 70 % des abonnés déclarent utiliser au moins une fois par semaine ce type de service. Le cinéma et le sport complètent le tiercé de tête des choix du téléspectateur en matière d'interactivité. Le public n'est pas le seul à plébisciter la télévision intelligente. Industriels du secteur informatique et publicitaires se lancent sans compter dans l'aventure. Selon Forrester Research, le chiffre d'affaires global de la télévision interactive pourrait atteindre les 20 milliards de dollars à l'horizon 2004, contre 674 millions de dollars (630 millions d'euros, 4,1 milliards de francs) en 1999. Cet avenir a déjà un nom : la " convergence ", mariage du téléviseur, de l'ordinateur et d'Internet. En France, sous l'impulsion d'acteurs comme Canal+ par l'intermédiaire de sa filiale CanalSatellite, cette convergence est en train de prendre forme. Reste que ce mariage entre deux objets si différents - l'ordinateur et la télévision - laisse sceptique quant à ses applications concrètes. " Il y a divergence entre la télévision et l'ordinateur, explique ainsi Alain Staron. Ils n'ont pas les mêmes usages, et les gens n'utilisent pas ces deux objets au même moment de la journée. "

Le Monde : [http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2031-26227-QUO,00.html

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