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L’intensité de l’activité physique au-delà de 70 ans influe sur le bénéfice de survie
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Une vaste étude réalisée par des chercheurs américains du Brigham and Women’s hospital à Boston, montre que, chez les femmes âgées de 70 ans et plus, c’est l’activité physique la plus intense, comme la marche rapide, qui permet la plus forte réduction du risque de mortalité, environ 65 %. "Ce bénéfice est supérieur à celui lié à l’arrêt du tabac", souligne cette étude.
Selon les recommandations américaines, 150 mn d’activité physique modérée à intense par semaine permettent de réduire de 10 à 30 % le risque de décès à court terme. "Il nous a paru intéressant de pouvoir préciser l’amplitude de la réduction en fonction du type d’exercice" commente le Docteur Lee.
En revanche, dans ce travail, l’activité physique légère et la baisse de la sédentarité n’influent pas sur la mortalité des plus de 70 ans à 2-3 ans. "Ce résultat peut avoir été biaisé par la sélection d’une population de femmes volontaires en bonne forme physique pour lesquelles un faible niveau d’activité physique n’influe pas sur le devenir" avance l’investigatrice. L’activité physique modérée à intense médiane quotidienne s’est établie à 28 minutes, l’activité légère à 351 minutes et la sédentarité à 503 minutes.
L’analyse globale montre que le risque de décès est abaissé proportionnellement au volume global de l’activité physique. Mais ce qui fait toute la différence, c’est l’activité modérée à intense puisque les chiffres de baisse obtenue sont particulièrement élevés (moins 60 à 70 % chez les 25 % de femmes qui pratiquent de telles activités). A noter que la réduction reste significative après ajustement sur l’âge, le tabagisme, les antécédents personnels et familiaux (IDM, cancers), la qualité du régime alimentaire incluant les apports en graisses saturés.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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