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L'intelligence artificielle de Google aide la NASA à trouver des exoplanètes
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La NASA et Google ont annoncé avoir découvert, pour la première fois grâce à un programme d'intelligence artificielle, deux nouvelles planètes extérieures à notre système solaire, ou exoplanètes, baptisées Kepler-80g et Kepler-90i.
Depuis sa mise en service en 2009 et jusqu’en 2013, le télescope spatial Kepler a déjà permis d’identifier 4 000 exoplanètes en observant les variations lumineuses de 200 000 étoiles. En revanche, c’est la première fois que le mérite de cette découverte revient à un réseau de neurones artificiels.
Les données provenant de Kepler (recensant "deux mille trilliards d’orbites potentielles"), étaient jusqu'à présent analysées par des opérateurs humains, à raison d’une demi-heure d’analyse par signal, après un premier tri automatique excluant d’office les systèmes qui sont de manière certaine dépourvus de planètes.
Mais récemment, Christopher Shallue, ingénieur chez Google, et l'astronome Andrew Vanderburg, ont eu l'idée de soumettre les 15 000 enregistrements déjà étudiés par les astronomes à un réseau de neurones artificiels capable d'apprentissage profond (deep learning). Ce système informatique a rapidement appris à faire la différence entre les exoplanètes, les systèmes à deux étoiles ou les simples erreurs d’observation, avec un taux de réussite de 98,8 %.
Le système a ensuite analysé les données des 670 étoiles dont on savait déjà qu’elles possédaient plusieurs planètes, à la recherche de signaux plus faibles qui auraient pu échapper aux astronomes et trahir la présence de planètes jusqu’ici inconnues.
C’est ainsi que Shallue et Vanderburg ont pu identifier deux nouvelles exoplanètes. Parmi elles, la petite Kepler-90i, assez semblable à Mercure, présente l’originalité d’appartenir à un système possédant déjà sept planètes identifiées. Jusqu’à présent, notre système solaire était le seul connu dans l’Univers à posséder autant de planètes.
Ces deux scientifiques soulignent que le réseau de neurones artificiels employé deviendra, à chaque planète trouvée ou à chaque étoile écartée, un peu plus performant. De ce fait, il est envisageable de l'utiliser pour analyser, dans un temps raisonnable et avec une grande fiabilité, la gigantesque quantité de données transmises par Kepler et portant sur les 200 000 étoiles observées par ce télescope spatial…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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