Au terme d'essais rigoureux en laboratoire, les partenaires du projet sont aujourd'hui prêts à expérimenter la houlomotrice dans un environnement réel. Ils ont débuté les travaux pour intégrer une houlomotrice de démonstration dans la jetée d'un port à Kvitsoy, une petite île (520 habitants) au large de la Norvège. Après avoir étudié les vagues à cet endroit, les partenaires du projet ont adapté la houlomotrice de façon à exploiter trois tailles de vagues (1,5 mètre, 3 mètres et 5 mètres).
Le consortium estime que la houlomotrice pourrait produire 200 000 kilowatts/heure par an, ce qui correspondrait à l'approvisionnement nécessaire à dix ménages sur l'île. «Cela ne représente pas beaucoup d'énergie, mais c'est dû à ce que la source de production est limitée», commente Mme Bakke. «Si on intègre le système dans un brise-lames de 500 mètres, on peut s'attendre à produire 20 gigawatts/heure par an», ce qui suffirait à alimenter quelque 4 000 ménages en électricité.
Outre la fourniture d'une énergie économique, la houlomotrice offre l'avantage de pouvoir être intégrée dans les infrastructures de brise-lames et remplir ainsi deux fonctions. «95 % du coût de l'installation de démonstration sont consacrés au béton du brise-lames et l'installation du dispositif dans un brise-lames le rend donc plus compétitif», clame Mme Bakke.
Parmi les autres avantages cités par le consortium du projet figurent la fiabilité élevée du système et le faible nombre de pièces mobiles qui lui permet de résister à des conditions météorologiques de tempête. La houlomotrice pourrait également être associée à des mécanismes de production d'eau douce et à des infrastructures de stockage d'hydrogène pour la production d'électricité pendant les périodes où la mer est plus calme.
À l'instar d'autres technologies énergétiques nouvelles, telles que l'énergie éolienne, d'aucuns s'inquiètent toutefois de l'impact que ces dispositifs pourraient avoir sur l'environnement. Le bruit et les changements de la structure des sédiments marins ne sont que deux exemples de ces interrogations. Afin d'y répondre, le consortium réalisera une étude du risque environnemental dans le cadre de ses travaux. Mme Bakke est persuadée que la houlomotrice n'aura qu'un impact restreint, comparable à celui d'un brise-lames ordinaire, et que le bruit de la turbine n'atteindra pas un seuil susceptible de nuire à la faune et flore marine.
Si les conditions climatiques sont favorables, la houlomotrice et la centrale électrique devraient être fonctionnelles d'ici à l'été 2008. Bien que le projet pilote doive encore se poursuivre pendant sept ans, Mme Bakke a la certitude que le projet pourra, après une année déjà, fournir des chiffres concrets sur la quantité d'énergie que le système peut produire.
Le projet a reçu un million d'euros au titre de la priorité thématique «Développement durable, changement planétaire et écosystèmes» du sixième programme-cadre (6e PC). Le coût total de conception, de construction, d'installation et d'expérimentation du système s'élève à 3,5 millions d'euros.
[Cordis">réservoir]», explique Mme Bakke. «Le problème inhérent à l'installation de plusieurs turbines réside dans le va-et-vient de la houle. L'écart entre les arrivées de vagues a pour effet que la turbine, puis le générateur s'arrêtent. Le système est alors déconnecté du réseau électrique.» Le système breveté par le consortium du projet met simplement en oeuvre une roue de turbine ordinaire pour les trois réservoirs. «En conséquence, aussi longtemps que l'un des bassins produit de l'énergie, la houlomotrice reste connectée au réseau», indique Mme Bakke.
Au terme d'essais rigoureux en laboratoire, les partenaires du projet sont aujourd'hui prêts à expérimenter la houlomotrice dans un environnement réel. Ils ont débuté les travaux pour intégrer une houlomotrice de démonstration dans la jetée d'un port à Kvitsoy, une petite île (520 habitants) au large de la Norvège. Après avoir étudié les vagues à cet endroit, les partenaires du projet ont adapté la houlomotrice de façon à exploiter trois tailles de vagues (1,5 mètre, 3 mètres et 5 mètres).
Le consortium estime que la houlomotrice pourrait produire 200 000 kilowatts/heure par an, ce qui correspondrait à l'approvisionnement nécessaire à dix ménages sur l'île. «Cela ne représente pas beaucoup d'énergie, mais c'est dû à ce que la source de production est limitée», commente Mme Bakke. «Si on intègre le système dans un brise-lames de 500 mètres, on peut s'attendre à produire 20 gigawatts/heure par an», ce qui suffirait à alimenter quelque 4 000 ménages en électricité.
Outre la fourniture d'une énergie économique, la houlomotrice offre l'avantage de pouvoir être intégrée dans les infrastructures de brise-lames et remplir ainsi deux fonctions. «95 % du coût de l'installation de démonstration sont consacrés au béton du brise-lames et l'installation du dispositif dans un brise-lames le rend donc plus compétitif», clame Mme Bakke.
Parmi les autres avantages cités par le consortium du projet figurent la fiabilité élevée du système et le faible nombre de pièces mobiles qui lui permet de résister à des conditions météorologiques de tempête. La houlomotrice pourrait également être associée à des mécanismes de production d'eau douce et à des infrastructures de stockage d'hydrogène pour la production d'électricité pendant les périodes où la mer est plus calme.
À l'instar d'autres technologies énergétiques nouvelles, telles que l'énergie éolienne, d'aucuns s'inquiètent toutefois de l'impact que ces dispositifs pourraient avoir sur l'environnement. Le bruit et les changements de la structure des sédiments marins ne sont que deux exemples de ces interrogations. Afin d'y répondre, le consortium réalisera une étude du risque environnemental dans le cadre de ses travaux. Mme Bakke est persuadée que la houlomotrice n'aura qu'un impact restreint, comparable à celui d'un brise-lames ordinaire, et que le bruit de la turbine n'atteindra pas un seuil susceptible de nuire à la faune et flore marine.
Si les conditions climatiques sont favorables, la houlomotrice et la centrale électrique devraient être fonctionnelles d'ici à l'été 2008. Bien que le projet pilote doive encore se poursuivre pendant sept ans, Mme Bakke a la certitude que le projet pourra, après une année déjà, fournir des chiffres concrets sur la quantité d'énergie que le système peut produire.
Le projet a reçu un million d'euros au titre de la priorité thématique «Développement durable, changement planétaire et écosystèmes» du sixième programme-cadre (6e PC). Le coût total de conception, de construction, d'installation et d'expérimentation du système s'élève à 3,5 millions d'euros.
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