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L'aspirine réduirait le risque de mélanome
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Une étude réalisée par l'Université de Californie (UCLA) a montré que la prise régulière d'aspirine chez les femmes diminuait de plus de 21 % le risque de mélanome.
En outre, l'augmentation de la durée de l'utilisation de l'aspirine est associée à une réduction du risque encore plus grand, de l'ordre de 30 % (au bout de 5 ans de prise régulière) par rapport aux non-utilisatrices.
Des études précédentes avaient déjà montré des associations significatives entre l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et la réduction des risques de cancer de l'estomac, du côlon et du sein. Cet effet protecteur de l'aspirine résulterait d'une action sur la voie COX-2, liée à l'inflammation.
Ces travaux ont porté sur près de 60 000 femmes, suivies pendant 12 ans et ayant dépassé la ménopause au début de l'étude. 25 % de ces femmes avaient pris de l'aspirine, 15 % d'autres AINS, et 60 % aucun de ces médicaments. Au cours du suivi, 548 diagnostics de mélanome ont été établis.
L'analyse de tous les cas de mélanome par catégorie d'utilisatrices d'AINS a montré que les utilisatrices d'aspirine présentaient 115 des cas de mélanomes, celles d'autres AINS, 89 cas et celles qui n'avaient pris aucun médicament, 344 cas. Après ajustement des différents facteurs de risques, le groupe des femmes prenant de l'aspirine avait un risque de mélanome réduit de 21 % par rapport aux non-utilisatrices, ce risque étant même réduit de 30 % pour celles qui prenaient régulièrement de l'aspirine depuis au moins 5 ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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