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L'Arcep veut des investissements en fibre optique mutualisés
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Paul Champsaur, président de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), a appelé, le 8 novembre, à une mutualisation des investissements nécessaires au déploiement de la fibre optique, principal vecteur de l'essor de l'internet à très haut débit en France. "L'équation économique paraît difficile : d'une part, les investissements pour développer un réseau de très haut débit sont conséquents et, d'autre part, se pose également la question des revenus additionnels pour rentabiliser ces réseaux", a-t-il déclaré lors d'un colloque sur "l'audiovisuel de demain" organisé par le quotidien La Tribune et NPA Conseil.
"La mutualisation des infrastructures de génie civil et de câblage des immeubles est amenée à jouer un rôle fondamental", a-t-il ajouté, chiffrant les investissements à plusieurs dizaines de milliards d'euros sur plus de dix ans. La fibre optique est considérée comme le successeur le plus crédible de l'ADSL dans les villes, permettant aux opérateurs télécoms de répondre aux offres très haut débit et télévision haute définition des opérateurs câble et satellite.
Free, filiale d'Iliad, a annoncé en septembre un investissement d'un milliard d'euros d'ici 2012 dans le déploiement d'un réseau à très haut débit s'appuyant sur la fibre optique. France Télécom a lancé récemment une offre de fibre dans quelques arrondissements parisiens et communes des Hauts-de-Seine. Neuf Cegetel a fait savoir qu'il lancerait un programme de fibre optique pour les particuliers dès le début 2007 dans certains quartiers de Paris.
L'essor de l'internet à haut débit, auquel 11 millions d'abonnements étaient recensés en France au 30 juin, a soutenu l'essor de la télévision à péage, a également souligné Paul Champsaur. "En flux, l'ADSL constitue désormais le principal vecteur de croissance de la télévision payante", a-t-il noté, soulignant que les offres de télévision par ADSL étaient actuellement accessibles à un peu plus de 40 % de la population française.
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