Vivant
L'alimentation enrichie en vitamine B12 et B9 bonne pour le coeur
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une alimentation enrichie à la fois en vitamine B12 et en acide folique (B9) contribuerait à réduire le risque de maladies cardio-vasculaires, selon une étude irlandaise publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. Ce double apport de suppléments est en effet de nature à faire baisser dans le sang le niveau d'une protéine, l'homocystéine, qui représente un facteur de risque de maladie-cardiovasculaire (infarctus...), expliquent le Dr Joe McPartlin du Trinity College à Dublin (Irlande) et ses collègues (université d'Ulster, à Coleraine). Les compléments d'acide folique ou vitamine B9, vitamine qui existe notamment dans les légumes à feuilles comme les épinards, les asperges et par ailleurs dans les abats (foie, rognons), sont administrés aux femmes enceintes pour prévenir la survenue chez le foetus de malformations graves de la colonne vertébrale (spina bifida...) dans certains pays. L'équipe irlandaise a étudié les effets des supplémentations en vitamines B12 et acide folique sur la teneur sanguine en homocystéine de 30 hommes et 23 femmes. Après avoir reçu des doses croissantes d'acide folique, c'est la vitamine B12 qui est le principal déterminant de la concentration de cette protéine chez ces personnes, selon l'étude. "Ces résultats suggèrent qu'une politique d'enrichissement des apports en acide folique et vitamine B12, ne se limitant pas au seul acide folique, devrait être beaucoup plus efficace pour réduire les taux d'homocystéine avec comme bénéfices potentiels, la réduction du risque cardiovasculaire", commente le Dr Joe McPartlin. L'ajout d'acide folique dans les céréales est obligatoire aux Etats-Unis depuis 1998, et il y a des arguments suggérant que cette mesure a contribué à la réduction de 19 % des malformations au niveau de la colonne vertébrale, selon Lancet. Au Royaume-Uni, cette mesure devient possible après les recommandations d'une commission gouvernementale d'experts, le COMA (Government's Committee on Medical Aspects of Food and Nutrition Policy), de supplémenter la farine de blé, ajoutent les auteurs. En France, 10 % des décès d'origine coronarienne (infarctus) seraient liés à un taux élevé d'homocystéine, selon des spécialistes.
Lancet :
http://www.thelancet.com/journal/vol359/iss9302/full/llan.359.9302.original_research.19117.1
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Diabète, un fléau sanitaire mondial en passe d'être vaincu ?
Connu et décrit depuis l'Antiquité, le diabète est une maladie métabolique qui se caractérise par un taux de glucose dans le sang (glycémie) qui devient en permanence trop élevé. Les glucides ...
Épilepsie : Un nouvel outil pour guider la chirurgie
Un court-circuit, un orage électrique : voilà ce qui se passe dans le cerveau d’une personne touchée par une crise d’épilepsie. Cette intense activité neuronale, qui affecte à tout âge près de 1 % ...
Edito : L’élimination des « polluant éternels », un nouveau défi mondial de santé publique
INFO LE POINT. Un reportage de « Complément d’enquête » accuse Tefal d’avoir caché la dangerosité des PFAS. L’entreprise et ses salariés portent plainte, dénonçant une « manipulation médiatique ». ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 295
- Publié dans : Médecine
- Partager :