Vivant
L'alcoolisme s'apprend
- Tweeter
-
-
0 avis :
Boire un petit coup est agréable mais prenons garde de ne pas habituer notre cerveau à l'alcool. Car il apprend très vite, surtout que la boisson agit spécifiquement dans les régions du cortex préfrontal et de l'hippocampe, des zones liées à la mémoire et aux fonctions mentales supérieures. Jusqu'à présent, personne ne connaissait l'impact précis de l'alcool sur le cerveau. Dans la revue Alcoholism clinical and experimental research, des scientifiques de l'université de Caroline du Nord ont découvert que cette substance inhibe le récepteur NMDA (N-methyl-D-aspartic acid). Cette protéine joue un rôle dans l'action du glutamate, capable d'augmenter l'activité cérébrale. « Une des particularités de l'alcoolisme et de la dépendance aux drogues est le phénomène d'accoutumance, explique un chercheur. Il pourrait y avoir un lien entre le fait de devenir alcoolique et développer, ou « apprendre », des comportements liés à l'alcool, rôle que pourrait jouer le récepteur NMDA. On peut comprendre cela si l'on admet que l'alcoolisme est une maladie mentale dont les bases sont neurobiologiques et non le fait d'une déprime ou d'un manque de volonté. »
Sciences&Avenir :
http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20011115.OBS0549.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer du côlon : les haricots blancs améliorent sensiblement les chances de survie
Le microbiome intestinal, composé de milliards de micro-organismes, joue un rôle essentiel dans notre santé globale. Il est impliqué dans la digestion, le système immunitaire et même la prévention ...
La spectroscopie à molécule unique ouvre l’ère de la médecine personnalisée
Pour observer le spectre vibrationnel infrarouge d’une seule protéine, on utilise des outils de mesures avancées, basées sur la microscopie optique en champ proche. Cette méthode utilise la lumière ...
Une technique pour aider les chirurgiens à éradiquer le cancer de la prostate
Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l’homme avec 59 800 nouveaux cas pour l’année 2018. Le choix et l’ordre des traitements dépendent notamment de l’étendue du cancer au moment du ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 61
- Publié dans : Médecine
- Partager :