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De l'ADN immortel dans les cellules souches musculaires
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Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS viennent de visualiser pour la première fois le mécanisme qu'utilisent les cellules souches musculaires adultes pour protéger leur patrimoine génétique. On sait que c'est au moment où l'ADN est recopié que des erreurs peuvent intervenir et entraîner des mutations, dont l'accumulation peut au cours du temps provoquer des dérégulations et des cancers. Dans un travail publié dans le journal Nature Cell Biology, les chercheurs ont montré par quel mécanisme les cellules souches n'emportent avec elles que l'ADN qui n'est pas recopié, ainsi préservées des erreurs qui pourraient, par exemple, les entraîner vers des processus de cancérisation graves. Ce mécanisme qui conserve un ADN "immortel" aux cellules implique des régulations cellulaires et moléculaires complexes à des niveaux non encore explorés.
De tels mécanismes de sauvegarde du patrimoine génétique des cellules souches ont des implications multiples. La compréhension de ces phénomènes est importante pour arriver à maîtriser un jour la culture et le maintien de cellules souches destinées à être utilisées dans les voies de thérapies cellulaires. D'autre part, il est établi que certains cancers parmi les plus virulents sont occasionnés par des cellules qui ont des caractéristiques de cellules souches et qui, échappant au contrôle de multiplication cellulaire, prolifèrent anarchiquement. Les clefs de ce contrôle de prolifération sont peut-être situées au niveau de ce processus de sauvegarde de l'ADN immortel dont un des buts est justement de préserver intact tout au long de la vie le patrimoine génétique qui contient l'information qu'une cellule reste une cellule souche.
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- Publié dans : Médecine
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