Vivant
L’activité physique, même modérée, améliore nettement la survie pour tous les cancers !
- Tweeter
-
-
1 avis :
Une nouvelle étude de grande ampleur, présentée au congrès annuel de l'American Association for Cancer Research (AACR), a montré que les patients cancéreux qui sont physiquement actifs à la fois avant et après leur traitement ont une survie améliorée de 40 % comparé à ceux qui sont sédentaires. Cette association positive entre l'activité physique et la mortalité a été observée sur huit types de cancer. Et ce, même après ajustements pour le sexe, le stade de la tumeur, le statut vis-à-vis du tabac et l'indice de masse corporelle (IMC).
« Même si une association significative n'a été constatée que pour seulement huit localisations tumorales, le risque relatif (RR) était inférieur à 1 pour quasiment toutes les localisations étudiées » a expliqué le Docteur Rikki Cannioto (Roswell Park Comprehensive Cancer Center, Buffalo, Etats-Unis), auteure principale de l’étude. « D'un point de vue pratique, il y a un bénéfice de survie pour tous les types de cancer » a-t-elle précisé.
L'amélioration de la survie a également été constatée chez les patients ayant débuté l’activité physique après le diagnostic. « Les patients qui n'avaient jamais fait d'exercice physique dans la décennie précédant le diagnostic, mais qui ont commencé au moment du diagnostic, ont une survie remarquablement augmentée de 25 à 28 %, comparé à ceux qui étaient restés inactifs » a-t-elle indiqué.
Pour cette étude, Rikki Cannioto et ses collègues ont étudié 5807 patients (54,8 % de femmes et 45,2 % d'hommes) suivis au Roswell Park Comprehensive Cancer Center entre 2003 et 2016. Les patients étaient atteints de différents types de cancer : vessie, sein, tête et cou, rein, foie, ovaires, pancréas, prostate, peau, colorectal, œsophage, endomètre, et des cancers hématologiques.
Parmi cette population, 25 % ont déclaré ne pas pratiquer une activité physique régulière avant le diagnostic et 42 % après le diagnostic. En regardant le statut vis-à-vis de l'activité physique habituelle, 52 % ont déclaré être habituellement actifs, 19% habituellement inactifs. 23 % ont rapporté une baisse d'activité après le diagnostic, 6 % une augmentation. Le meilleur avantage sur la survie a été observé chez les patients qui s'entraînaient 3 à 4 jours par semaine avant le diagnostic.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Santé : la forme physique est plus importante que le poids
Selon une étude réalisée par l’Université de Virginie (Etats-Unis), la forme physique serait plus importante que le poids lorsqu’il s’agit de vivre plus longtemps et en meilleure santé. En analysant ...
Identifier les réactions cliniques des patients à travers leurs yeux fermés
Une nouvelle technologie de l'Université de Tel-Aviv va permettre, pour la première fois au monde, d'identifier les changements de la taille de la pupille et de la direction du regard du patient à ...
La capacité fonctionnelle des personnes âgées s'est améliorée depuis 30 ans
Selon une étude finlandaise réalisée à partir de données collectées entre 1989 et 1990 (concernant 500 personnes nées entre 1910 et 1914) et de données collectées de 2017 à 2018 (concernant 726 ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Médecine
- Partager :