RTFlash

L'accès au net de plus en plus gratuit

L'Internet gratuit est-il payant? Autrement dit, un fournisseur d'accès, qui offre gratuitement à ses abonnés la possibilité de surfer sans limite sur l'Internet, peut-il gagner correctement sa vie? Oui, prétend sans ambiguïté None Networks, persuadée d'avoir ouvert une seconde voie avec son service Freesbee, différent de la douzaine d'offres d'accès gratuit proposée en France depuis le 1er avril. Mardi, ses fondateurs faisaient visiter leurs locaux. Successions d'armoires électroniques, de serveurs et d'écrans ultraneufs. La société a consacré 75 millions de francs à ses investissements et se fait fort d'être "largement" rentable "avant deux ans et demi". La start up a convaincu les sociétés de capital-risque de lui apporter leurs capitaux: 163 millions de francs en leasing. La martingale? Tout simplement - quoique la négociation ait été difficile - l'achat en gros de minutes d'appels locaux à France Télécom, que None Networks facture à son abonné au prix public de détail. La différence permet de financer en partie son service. Jamais, jusqu'à présent, l'opérateur public n'avait accepté de brader ainsi ses minutes. "Nous sommes allés les trouver en leur posant la question: combien faites-vous de rabais si on achète un milliard de minutes de télécommunications?" Après six mois d'intense réflexion, France Télécom avait proposé, dans un premier temps, une ristourne ridicule de 5 %. Pour ensuite faire une offre que None Networks a jugé attractive, mais sur laquelle il refuse de communiquer. Aux Etats-Unis, fait remarquer un opérateur concurrent, les rabais sont couramment de 20 à 25%.

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top