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Des jonquilles contre le cancer…
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Des chercheurs ont extrait un composé anti-cancer naturel de la Jonquille (Amarylidaceae Narcissus). Ils ont établi que ce composé, un alcaloïde dénommé haemanthamine, se lie sur le ribosome - cette nanomachine responsable de la fabrication des protéines dans nos cellules.
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont montré que l’haemanthamine empêche la production de protéines par les ribosomes, ralentissant ainsi la croissance des cellules cancéreuses. L’haemanthamine inhibe également la fabrication des ribosomes dans le nucléole (l’usine à ribosomes) : ce stress nucléolaire entraîne l’activation d’une voie de surveillance anti-tumorale menant à la stabilisation de la protéine p53, ce qui conduit à l’élimination des cellules cancéreuses.
Cette étude fournit, pour la première fois, une explication moléculaire à l’activité anti-tumorale de la jonquille, utilisée depuis des siècles en médecine populaire. Dans un avenir proche, l’équipe de Denis Lafontaine, en collaboration avec Véronique Mathieu (Faculté de Pharmacie de l’Université Libre de Bruxelles), va tester l’effet sur la biogenèse et la fonction du ribosome de quatre alcaloïdes d’Amaryllidaceae, représentant la gamme de diversité chimique de ces molécules. Leur but sera d’identifier rapidement le squelette chimique le plus prometteur pour être développé, par la suite, en thérapie anti-cancer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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