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ITER enfin sur les rails

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a signé, mercredi 7 novembre 2007, l'accord de siège ITER (Réacteur Expérimental Thermonucléaire International). Cet accord est la dernière étape d'un long processus qui installe définitivement le projet de recherche ITER à Cadarache (13).

Ce projet consacre la position centrale de la France dans le mouvement mondial vers le nucléaire du futur qui délivrera une énergie propre et quasi inépuisable. Il illustre aussi l'excellence scientifique et technique des équipes de recherche et des industriels français dans le domaine nucléaire.

Dans l'accord de siège ITER, l'Etat accorde une immunité spécifique et un régime fiscal dérogatoire à l'organisation et au personnel d'ITER, de son côté, l'organisation internationale s'engage à respecter les réglementations nationales applicables en matière de sécurité, d'hygiène, de conditions de travail, de respect de l'environnement et de sûreté nucléaire.

Le projet ITER consiste à maîtriser l'énergie de combustion des étoiles, afin de disposer, à terme, d'une source d'énergie quasi inépuisable et non polluante. 34 pays prennent part à ce projet qui devrait coûter plus de 10 milliards d'euros sur 35 ans. Il est implanté au centre du Commissariat à l'Energie Atomique de Cadarache (13). Ce projet international de recherche est destiné à démontrer la possibilité d'une fusion thermonucléaire (comparable à ce qui se passe à l'intérieur du soleil) contrôlée.

L'entrée en service du réacteur est prévue pour 2016. L'exploitation de la machine qui va être construite en Provence doit durer 20 ans et ce n'est que dans une quarantaine d'années que les scientifiques espèrent aboutir à une production industrielle de l'énergie produite selon cette nouvelle technologie.

Romandie

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