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Internet : couvrir le monde entier grâce à un réseau de ballons stratosphériques !

Décidément, Google s'inspire de plus en plus dans ces recherches des romans de science-fiction. Après la voiture automatique sans pilote et les lunettes virtuelles, le géant numérique vient de dévoiler un nouveau projet, baptisé "Loon".

De l'avis même de son concepteur, Richard DeVaul, qui dirige le laboratoire GoogleX, "ce projet est un peu dingue mais pourtant il est tout à fait réalisable d'un point de vue technique et surtout répond à un immense besoin planétaire non satisfait : actuellement deux terriens sur trois n'ont aucun accès bon marché au Web et nous avons décidé de relever ce défi qui consiste à fournir à chaque habitant de la planète, ou qu'il soit, un accès Internet".

Google s'est donc associé avec un certain nombre de fournisseurs d'accès Internet dans le but de maîtriser l'envoi de flux numérique à haut débit vers des petits ballons situés dans la stratosphère. Ces ballons doivent servir de réémetteurs et permettrent, pour un coût bien inférieur à celui du satellite, d'arroser de larges zones terrestres et d'assurer ainsi une bonne couverture d'accès à l'Internet.

Concrètement, chaque ballon mesure 15 m de diamètre et peut prendre en charge une surface de couverture d'environ 40 km de diamètre. Toute la difficulté de ce projet consiste à placer les ballons à la bonne hauteur et à maîtriser suffisamment leur trajectoire pour éviter qu'ils ne dérivent de manière excessive par rapport à leur position.

Selon Google, ces défis sont tout à fait surmontables à condition de recourir à une analyse très fine des données météorologiques pour déterminer l'altitude et la position exacte de chaque ballon. Pour l'instant, Google n'en dit pas plus mais précise tout de même que ces ballons seraient positionnés à au moins 20 000 m d'altitude, de façon à éviter toute interférence avec des appareils volants.

Après une première expérimentation en cours, Google souhaite étendre ses essais à d'autres pays situés sur le même parallèle, dont l'Afrique du Sud, le Chili et l'Australie. La couverture de ce parallèle sur toute sa longueur devrait nécessiter environ 400 ballons de ce type et, si cette expérience grandeur nature est concluante, Google envisage rien de moins qu'une couverture mondiale grâce à cette technologie

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT FLash

ET

BBC

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