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Intel croit au Wimax
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La technologie Wimax (pour « Worldwide Interoperability for Microwave Access ») offre un accès haut débit sans fil par faisceau hertzien, et permet de couvrir les zones les plus reculées. N'empêche, elle ne porte pas bonheur... Le canadien Nortel a interrompu ses développements l'été dernier et noué un partenariat avec le spécialiste israélien Alvarion, un accord aujourd'hui caduque suite à la mise en faillite de Nortel en janvier. Dans le cadre de sa réorganisation, Alcatel-Lucent vient quant à lui d'annoncer qu'il entend réduire ses investissements dans la technologie Wimax, laquelle n'est plus « stratégique » à ses yeux. Côté opérateurs, les projets des français Free et Bolloré Télécom, les seuls acteurs à détenir des licences leur permettant de couvrir l'essentiel du territoire hexagonal, sont toujours en attente, faute de disponibilité et d'installation des équipements réseaux adaptés.
Mais Intel - l'un des principaux fournisseurs de puces Wimax, destinées à être embarquées dans les terminaux portables - y croit dur comme fer. A la veille du salon Mobile World Congress de Barcelone, du 16 au 19 février, il fait même valoir plusieurs partenariats censés l'aider à tirer partie de ce marché qu'il juge juteux.
Lors d'une conférence téléphonique, Sriram Viswanathan, vice-président d'Intel, a estimé que le Wimax est « l'évolution naturelle du Wi-Fi », rappelant qu'Intel a commencé dès 2003 à intégrer des équipements Wi-Fi dans les PC avec sa technologie Centrino. En est-il de même aujourd'hui avec les puces Wimax ? Selon lui, Acer, Asus, Lenovo, Panasonic ou encore Toshiba ont déjà franchi le pas pour certains portables et « près de 100 modèles compatibles devraient être disponibles d'ici 2010 ».
La population mondiale couverte par les réseaux Wimax devrait aussi doubler d'ici 2010. Des déploiements sont en cours au Japon (par l'opérateur UQ, dont Intel est l'un des investisseurs), en Russie (Comstar), en Corée du sud (KT), aux Pays-Bas (WorldMax), au Venezuela (Movilmax) et en Bulgarie (Max Telecom). Et la crise ne devrait pas mettre fin au mouvement, selon Sriram Viswanathan, qui considère que les opérateurs continueront de déployer des réseaux en période de crise et que la technologie Wimax est moins coûteuse à mettre en oeuvre que les réseaux existants.
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