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Une influence maternelle sur la prise d’aliments compulsive chez l’enfant
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La prise compulsive d’aliments (binge eating disorder) dans l’enfance a déjà été reliée à divers problèmes de santé ultérieurs, rappelle une équipe de l’École de médecine de l’Université Emory (Atlanta, aux États-Unis) dans la revue Psychiatry Research. Or certains facteurs parentaux, comme la mauvaise régulation des émotions, sont susceptibles d’influencer négativement les comportements d’autorégulation des enfants, en particulier dans le domaine de l’alimentation.
Avec une prévalence d’environ 2 % aux États-Unis, le phénomène de prise alimentaire compulsive constitue un trouble commun du comportement alimentaire, pour lequel semblent impliqués à la fois des « vulnérabilités génétiques » et des « facteurs de l’environnement socio-familial », ces derniers faisant précisément l’objet de cette étude (réalisée auprès de 48 dyades mère-enfant).
Les troubles de l’alimentation de l’enfant ont été appréciés notamment à l’aide de l’échelle des troubles de l’alimentation excessive chez les enfants (Child Binge Eating Disorder Scale). Ont aussi été évalués (ou auto-évalués) la dysrégulation émotionnelle, le contrôle attentionnel, et le fonctionnement exécutif. Cette étude montre que la performance de la mère sur une tâche de mémoire de travail et la dysrégulation émotionnelle de l’enfant sont « significativement associées » aux symptômes de prise alimentaire compulsive chez l’enfant.
Confirmant une association entre le fonctionnement exécutif maternel et les comportements d’autorégulation chez l’enfant, cette étude suggère aux auteurs l’existence d’un mécanisme possible par lequel des comportements alimentaires inadaptés peuvent émerger de manière précoce dans le développement de l'enfant.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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