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Importantes avancées contre le cancer du poumon

La lutte contre le cancer du poumon, le plus meurtrier dans le monde, vient de gagner une nouvelle arme avec un médicament efficace chez des patients ne répondant pas au traitement habituel, ont annoncé des chercheurs.Les chercheurs ont aussi fait état d'une meilleure connaissance de ce cancer. Ces résultats sont les premiers à établir l'efficacité du médicament erlotinib (Tarceva) qui a amélioré de 40% la survie de patients se trouvant à un stade avancé du cancer du poumon le plus courant, et sur lequel les autres traitements sont sans effet. "Il s'agit d'un traitement oral, nouveau et bien toléré pour des patients qui jusque là n'avaient que peu d'options", a expliqué le Dr Frances Shepherd, qui a mené l'étude. "Les patients traités à l'erlotinib ont non seulement vécu plus longtemps, mais avec une meilleure qualité de vie", a poursuivi le responsable de recherche sur le cancer du poumon de l'hôpital Prince Margaret à Toronto (Canada). L'essai impliquant 731 malades dont le cancer continuait de gagner du terrain malgré un ou deux régimes de chimiothérapie a montré que les patients recevant le nouveau médicament ont vu leur survie portée en moyenne à 6,7 mois, contre 4,7 mois chez les patients recevant un placebo. Le médicament fabriqué par le laboratoire américain Genentech (groupe Suisse Roche) a aussi retardé le moment où les symptômes du cancer du poumon ont empiré, comme la toux, les difficultés respiratoires et la douleur. La substance prend pour cible une enzyme (EGFR) présente à la surface des tumeurs qui aide la croissance des cellules cancéreuses, ont expliqué les chercheurs lors du congrès de l'Asco (American Society of Clinical Oncology), réunissant 25.000 experts du cancer pendant quatre jours à la Nouvelle Orléans (Louisiane, sud). D'autres travaux sur le cancer du poumon "montrent que le sexe et l'origine ethnique jouent un rôle important dans la réponse au traitement", a expliqué le Dr Bruce Johnson, spécialiste du poumon au Dana-Faber Cancer Institute à Boston (Massachusetts). Une surprenante étude comparant les résultats de la chimiothérapie sur des malades japonais et américains montre que les Japonais survivent plus longtemps, mais souffrent davantage des effets indésirables de la chimiothérapie contre le cancer du poumon le plus courant à un stade avancé. L'administration du cocktail paclitaxel (Taxol de l'Américain Bristol-Myers Squibb) et carboplatin a permis à 51% des 145 patients japonais de survivre un an contre seulement 37% des 185 malades américains. Mais 69% des Japonais ont souffert d'une chute de leurs globules blancs contre 26% des Américains. Dans une autre étude, les femmes atteintes d'un cancer du poumon plus rare (carcinome bronchio-alvéolaire) ont mieux réagi que les hommes au médicament gefinitib (Iressa de l'anglo-suédois AstraZeneca) "qui pourrait devenir le nouveau traitement standard" pour les malades des deux sexes, selon le Dr Howard West, du Swedish Cancer Institute à Seattle (Washington). Des travaux ont aussi montré l'intérêt clair de la chimiothérapie juste après la chirurgie pour améliorer la survie des malades à un stade précoce. Après quatre ans, la survie des patients ayant subi chirurgie et chimiothérapie au paclitaxel (Taxol) était de 71% contre 51% dans le groupe de patient sans chimiothérapie. L'ajout de cette dernière a divisé par deux le risque de mourir d'un cancer du poumon. "J'espère que notre étude démontrera de façon convaincante que la chimiothérapie est vraiment efficace contre le cancer du poumon à un stade précoce", a dit le Dr Gary Strauss, du Rhode Island Hospital.

CancerSource.com : http://www.cancersource.com/NewsFeatures/News/detail.cfm?DiseaseID=4&ContentID=27208

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  • Curtisfoef

    3/11/2014

    Very nice!
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