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Un implant cérébral pour synthétiser la voix
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Des chercheurs de l’Université de Californie ont développé un décodeur qui analyse les signaux du cerveau pour les retranscrire en parole, et pourrait rendre leur voix à ceux qui l’ont perdue.
En s’appuyant sur les enregistrements de phrases lues par des cobayes équipés d’électrodes, ils ont déconstruit les mouvements correspondant à des sons : presser les lèvres, coller la langue au palais... Ils ont ensuite créé deux réseaux de neurones en machine learning, le premier pour décoder les signaux cérébraux en mouvements de la bouche et de la gorge, le second pour retranscrire ces mouvements en sons.
La reconnaissance des mots synthétisés n’est pas toujours simple. Les personnes chargées de reconnaître les mots prononcés y parvenaient à 69 % lorsqu’elles devaient choisir dans une liste de 25 mots, mais ce résultat tombait à 43 % avec une liste de 50 mots. "Nous avons encore du travail avant de réussir à imiter parfaitement le langage parlé", reconnaît Josh Chartier, l’un des coauteurs de l’article. "Pour autant, le niveau de précision produit ici serait une avancée incroyable dans la communication en temps réel comparé à ce qui est actuellement disponible."
Les chercheurs comptent améliorer leur dispositif en augmentant la densité d’électrodes et en utilisant un algorithme de machine learning plus évolué. La prochaine étape, évidente, est de déterminer si une personne ayant perdu la parole peut l’utiliser.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Cybersciences
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