Vivant
Identification d'un mécanisme freinant l'action des drogues
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs européens ont identifié un élément du système nerveux qui, lorsqu'il est désactivé, freine chez les souris les effets d de certaines drogues allant du cannabis à l'héroïne. Selon les travaux réalisés par une équipe de scientifiques de l'université libre de Bruxelles et de l'université René Descartes de Paris, cet élément, le récepteur CB1, largement présent dans le système nerveux central, serait responsable d'une partie de la sensibilité de l'organisme aux drogues. En désactivant chez un groupe de souris le gène responsable de la production de ce type de récepteur, les auteurs de l'étude ont constaté que les rongeurs bénéficiaires de cette modification génétique semblaient insensibles aux effets physiques de drogues dérivées du cannabis, comme la marijuana et qu'ils ne manifestaient aucun signe de dépendance. Au cours de leurs expériences, les chercheurs ont aussi constaté que ces animaux réagissaient différemment à un autre type de drogue, celles à base de morphine comme l'héroïne. Si elles ont présenté les mêmes symptômes physiques que les autres, les souris modifiées ont en revanche bien moins souffert de "manque" que les autres. Cette étude montre que la mise au point de substances permettant de désactiver ce récepteur particulier pourrait, à l'avenir, permettre de prévenir les effets de dépendance provoqués par la plupart des drogues.
(AFP/15:01/99)
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les pesticides pourraient être un facteur de risque sous-estimé du cancer du pancréas
Le Docteur Antoine Hollebecque, cancérologue à l'institut Gustave Roussy, souligne qu’entre « 1990 et 2023, le nombre de cancers du pancréas a été multiplié par quatre. Selon certaines estimations, ...
Une technique pour aider les chirurgiens à éradiquer le cancer de la prostate
Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l’homme avec 59 800 nouveaux cas pour l’année 2018. Le choix et l’ordre des traitements dépendent notamment de l’étendue du cancer au moment du ...
L'espérance de vie mondiale a augmenté de 6,2 ans depuis 1990
L’espérance de vie à l’échelle mondiale a augmenté de 6,2 ans depuis l’année 1990. En cause, principalement, la réduction du nombre de décès causés par des infections respiratoires, des accidents ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 82
- Publié dans : Médecine
- Partager :