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IBM mise sur les nanotubes de carbone pour préparer l'après silicium…
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Le géant américain de l'informatique IBM va investir 3 milliards de dollars sur les cinq prochaines années pour développer de nouvelles technologies de semi-conducteurs capables d'affronter les défis du cloud et de l'analyse de données massives. "Big blue" veut notamment réduire la finesse de gravure des microprocesseurs à 7 nanomètres et trouver des alternatives au silicium pour les puces électroniques.
Un premier projet présenté par IBM vise à développer des nanotechnologies pouvant permettre à un microprocesseur de supporter un volume important de requêtes. Ces demandes ont explosé avec la montée en puissance de l'informatique dématérialisée ("cloud computing") et des applications d'analyses et d'exploitation de données massives ("Big Data").
L'objectif est donc d'améliorer la performance de ces microprocesseurs, en réduisant la finesse de gravure qui est actuellement de 22 nanomètres, pour descendre à 14 nanomètres, 10 nanomètres, puis 7 nanomètres, afin qu'ils puissent traiter des volumes d'informations toujours plus grands. IBM veut également accélérer la recherche sur les futurs ordinateurs à transistors, à effet tunnel, les futurs ordinateurs quantiques ou encore sur des marqueurs indétectables pour authentifier des objets, ajoute le communiqué.
L'enjeu est colossal car il s'agit de préparer l'électronique à l'ère de l'après silicium qui se profile à l'horizon 2025. Le graphène ou les nanotubes de carbone pourraient ainsi permettre de contourner les limites physiques des dispositifs semi-conducteurs classiques à base de silicium.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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herve.autret
30/08/2014Je lis :
> développer des nanotechnologies pouvant permettre à un microprocesseur
> de supporter un volume important de requêtes
Ça me paraît de la vulgarisation proche de la langue de bois : un processeur ne fait que traiter des instructions et c'est le système dans lequel il est inséré qui traite ce qu'on appelle des requêtes. En effet, votre processeur aura beau être rapide : si le réseau ou l'accès à la mémoire sont lents, le système n'ira pas plus vite que ce que permet le composant le plus lent.
Or tous ces composants sont constitués, à la base, de transistors et c'est précisément CE composant qu'IBM veut réduire en taille pour pouvoir l'accélérer en vitesse, au moyen de nanotubes de carbone. On pourra ainsi accélérer l'ensemble.
Ceci dit ; IBM fait référence au Big Data pour justifier ces recherches mais bon, ça fait des décennies qu'on accroît la performances des systèmes alors qu'il n'y avait aucun Big Data au départ, juste des Data que le papier et le crayon ne suffisaient plus à traiter...
Il fallait bien dire quelque chose sans doute mais encore une fois rien de nouveau ; c'est juste la même course qui continue.