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Horloge biologique et anxiété : les mécanismes génétiques se précisent
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On sait que chez les mammifères la lumière constitue un signal important dans le fonctionnement et le rythme des différentes horloges biologiques. L’horloge principale, située dans l’hypothalamus, synchronise de nombreuses horloges secondaires présentes dans d’autres aires cérébrales ainsi que certains organes périphériques. L'ensemble de ces horloges participent elles-mêmes au contrôle de l’expression de nombreux gènes permettant à l’organisme de s’adapter quotidiennement à l’environnement.
Pour essayer de mieux comprendre les mécanismes subtils de ces différentes horloges biologiques, des chercheurs de l’Inserm dirigés par Emmanuel Valjent ont travaillé sur un ensemble de comportements associés aux maladies psychiatriques. Pour ce faire, ils ont conçu un modèle de souris chez lesquelles deux gènes essentiels de l’horloge circadienne (cryptochrome 1 et cryptochrome 2) ont été désactivés.
Ces travaux ont permis de révéler des relations de cause à effet entre la perturbation des gènes codants pour les protéines cryptochrome 1 et 2 (Cry 1 et 2) et des comportements associés à des états anxieux. Les chercheurs ont notamment pu montrer que les souris déficientes pour les protéines Cry1 et 2, dont l’horloge est perturbée, présentent des troubles comportementaux qui se traduisent par un niveau d'anxiété élevé.
Ces résultats montrent que ces protéines spécifiques interviennent non seulement dans la régulation de l’horloge moléculaire mais semblent jouer un rôle important en matière de régulation de l’état émotionnel.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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