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Le haut-débit dépasse le bas-débit

C'est au cours du dernier trimestre 2004, vers le mois d'octobre, que les courbes se sont croisées. Le passage des abonnements haut-débit devant leurs homologues bas-débit est révélé par les chiffres de l'Observatoire du marché de l'Internet, publiés par l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), à partir des données fournies par 28 fournisseurs d'accès. Jusqu'ici, le bas-débit continuait de représenter la majorité du parc français. Avec la bagatelle d'un million de lignes supplémentaires au cours du 4e trimestre 2004, le haut-débit est passé devant et s'arroge une part de marché de 55 %. Sur les 11,9 millions d'abonnements à Internet que comptait la France, fin 2004, 6,5 millions d'entre eux concernaient des connexions large bande. Ils n'étaient que 3,6 millions un an auparavant. L'augmentation atteint 83 %. Le bas-débit continue, lui, sa chute irrémédiable et logique. De 7 millions d'abonnements fin 2003, il a régressé à 5,4 millions.

Si le haut-débit possède une telle santé, c'est bien évidemment grâce à l'ADSL, la vedette de l'année 2004. Cette technologie d'accès est sans rivale, avec plus de 6 millions d'abonnements sur un total de 6,5 millions de lignes haut-débit. Le dégroupage aura aussi dopé l'ADSL avec son 1,6 million de lignes dégroupées. La France est, sur ce point, le pays le plus dynamique d"Europe. En 2004, l'ADSL aura connu une croissance folle de de 91 %. En face, le câble ne revendique que 454 000 abonnés.

Le règne sans partage de l'ADSL risque de durer bien longtemps. Le câble peut prétendre aujourd'hui à un parc total de 6,3 millions de prises, alors que l'ADSL possède un potentiel de 25 millions de lignes... En France l'an dernier, le « gâteau » Internet a représenté 2,4 milliards d'euros, provenant à 70 % des recettes du haut-débit. De quoi donner faim aux nombreux FAI du marché.

INet

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