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Griffin, le perroquet qui n'a pas une cervelle d'oiseau!
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Récemment, Griffin s'est mis à jouer avec des objets et à parler anglais. Le perroquet sait empiler des capsules de bouteilles de différentes tailles par ordre de grandeur. Et à partir de mots qu'il a appris, l'animal parvient à construire et à énoncer des phrases simples. On croyait jusqu'alors que ce comportement inné était caractéristique des humains, des gorilles et des singes. Le docteur Irene Pepperberg, qui travaille avec Griffin à l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), a affirmé que l'émergence simultanée des capacités orales et physiques n'est pas particulière aux primates. Le fait de trouver ce genre d'attitude chez les perroquets le prouve. Au congrès annuel de l'Association américaine pour l'avancement de la science, à Boston, la scientifique a expliqué que les enfants commencent à associer des mots et à réaliser des constructions avec des objets dès l'âge de 22 mois. Ceux-ci apprennent d'eux-mêmes l'essentiel du langage et la coordination des mouvements et des sens. Ils savent des choses qu'on ne leur a pas apprises. Selon certains chercheurs, le cerveau d'un bébé est prédisposé à comprendre ainsi qu'à émettre des mots et des structures syntaxiques. Le docteur Pepperberg ne va pas jusqu'à dire que le perroquet utilise des structures syntaxiques quand il énonce de nouvelles combinaisons de mots. Mais elle pense que ce que fait Griffin ressemble au comportement inné des enfants et des chimpanzés quand ils apprennent à communiquer. La chercheuse conclut en disant que ces différentes espèces, que sont les primates et les oiseaux, ont peut-être eu un lointain ancêtre commun ou ont eu une évolution convergente.
Cybersciences :
http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2668.asp
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