Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Une greffe de neurones pour réparer le cerveau
- Tweeter
-
-
2 avis :
Des scientifiques français (Laboratoire de neurosciences de l’Université de Poitiers) et belges (Institut de recherche en biologie humaine et moléculaire de Bruxelles) viennent de montrer qu'il était possible de réparer un cerveau abîmé grâce à une greffe de neurones obtenus à partir de cellules souches, à condition toutefois que les neurones ainsi fabriqués soient identiques à ceux de la région lésée.
Après une greffe de neurones, les chercheurs ont pu observer, chez plusieurs animaux, le rétablissement fonctionnel des zones lésées du cerveau. Une première mondiale obtenue, qui plus est, au niveau du cortex cérébral, une des structures les plus complexes chez les mammifères.
En transplantant des neurones du cortex pour rétablir des connexions lésées, les scientifiques ont aussi mis en évidence un point fondamental : réparer le cerveau ne serait possible que par des neurones identiques à ceux de la région lésée. Ce postulat d’une restauration possible uniquement entre cellules d’une même famille met particulièrement en relief une seconde découverte faite par une équipe suédoise : la mise en évidence de nouveaux types cellulaires dans le cerveau.
Il s'agit notamment d’une sous-classe de neurones présente dans le cortex et d'une catégorie inconnue d'oligodendrocytes, ces cellules fabriquant la myéline et servant d’isolants électriques aux prolongements des neurones. Selon Jens Hjerling-Leffler, un des co-auteurs de l’étude, « Ces recherches vont nous aider à mieux comprendre comment les cellules cérébrales répondent aux maladies ou aux blessures ».
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Révolutionner la récupération cérébrale grâce à la protéine LK-2
Une étude chinoise révèle une molécule, LK-2, qui pourrait révolutionner le traitement de l'AVC en ciblant sélectivement les interactions nocives du glutamate dans le cerveau, conduisant ...
Mieux comprendre la mémoire de court terme grâce à la plasticité neuronale
Des chercheurs de l'Université de Columbia ont actualisé la théorie en incluant la dynamique synaptique et neuronale. Ils ont découvert que la dynamique synaptique peut moduler le comportement ...
SLA : découverte d'une voie clé qui déclenche la neurodégénérescence
La sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot, se caractérise par une paralysie progressive à l’issue fatale « après 3 à 5 ans d’évolution en moyenne », ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 343
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :