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La graisse du ventre augmente le risque de mortalité
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Selon une vaste méta-analyse iranienne, les indices de graisse centrale — dont la mesure du tour de taille, le rapport taille-hanche ou taille-hauteur de la personne — ainsi que l'indice d'adiposité corporelle et l'indice de forme corporelle sont « positivement et significativement associés à un risque de mortalité plus élevé toutes causes confondues ».
« Pour chaque augmentation de 10 cm du tour de taille, nous avons trouvé un risque de mortalité toutes causes confondues de 8 % plus élevé chez les hommes et de 12 % les femmes » écrivent-ils. Ils estiment que pour les hommes, le risque le plus faible se trouve à 90 cm de taille. L'indice en masse corporelle (IMC) laisse entendre que la mortalité n'augmente pas jusqu'à un tour de taille masculin de 100. Pour les femmes, elles ne devraient pas franchir le seuil de 80 cm de tour de taille. Des chiffres moins alarmants que ceux proposés par une autre analyse qui estimait le risque d'augmentation de 10 cm du tour de taille par un accroissement du risque de mortalité de 14 % pour les hommes et 18 % chez les femmes. Selon les auteurs de l'étude, cette différence s'explique par une sélection de cohorte différente.
Sur les 98 745 études examinées, 1 950 textes complets ont été entièrement examinés et 72 études de cohorte prospectives avec 2 528 297 participants ont été traitées pour bâtir cette méta-analyse. Ils ont également découvert que le tour de hanche et celui de cuisse sont des indices moins pertinents pour estimer le risque de mortalité.
De même, ils estiment que « les mesures de l'adiposité centrale pourraient être utilisées comme approches supplémentaires, en combinaison avec l'indice de masse corporelle, pour déterminer le risque de décès prématuré ».
Cette étude souligne la nécessité de s'intéresser à l'élévation du risque de mortalité par la graisse centrale, notamment chez les personnes en bonne santé qui n'ont jamais fumé.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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