Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le génome de la rougeole observé au niveau atomique
- Tweeter
-
-
0 avis :
Le virus de la rougeole est un pathogène humain contagieux, provoquant une maladie en forte résurgence de par le monde. Pour se répliquer et se propager, les virus ont besoin de protéger et de multiplier les copies de leur génome. Le virus de la rougeole utilise pour cela des suprastructures spécifiques, les « nucléocapsides ». Celles-ci sont constituées d'un grand nombre de copies d'une même protéine qui va recouvrir la molécule portant l'information génétique du virus.
Les chercheurs du CEA Irig (IBS) ont développé des méthodes expérimentales pour encapsider une séquence spécifique d'ARN (acide ribonucléique, composant le génome de ce virus) in vitro, et permettre d'étudier les mécanismes structuraux à l'œuvre grâce à la cryo-microscopie électronique.
Ils ont ainsi pu observer, à des résolutions atomiques (3,3 Angstrom), les interactions fines entre le génome viral et la nucléoprotéine constituant la nucléocapside du virus de la rougeole. L'identification des acides aminés qui sont essentiels à l'encapsidation, parmi ceux composant les nucléoprotéines, permet de mieux comprendre comment la polymérase à ARN du virus va pouvoir accéder au matériel génétique malgré la capside, pour répliquer le virus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un nouveau médicament contre le sida relance l'espoir d'une éradication en 2030
C'est une nouvelle arme de choix dans la lutte contre le Sida, la molécule lenacapavir développée par le laboratoire américain Gilead. De récentes études ont montré que deux injections par an avec ...
Le lait maternel pourrait s'avérer efficace pour lutter contre le cancer
Une étude révèle qu'un composant du lait maternel, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires, pourrait être utilisé comme agent thérapeutique pour des maladies. Bénéfique pour la santé des bébés,...
La bactérie du microbiote qui pourrait éliminer la maladie de Parkinson
C’est une manifestation, avec des implications thérapeutiques prometteuses, de l’axe intestin – cerveau, que cette découverte d’une équipe de l’Université Thomas Jefferson (Philadelphie), documentée ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :