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Le génome de la rougeole observé au niveau atomique
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Le virus de la rougeole est un pathogène humain contagieux, provoquant une maladie en forte résurgence de par le monde. Pour se répliquer et se propager, les virus ont besoin de protéger et de multiplier les copies de leur génome. Le virus de la rougeole utilise pour cela des suprastructures spécifiques, les « nucléocapsides ». Celles-ci sont constituées d'un grand nombre de copies d'une même protéine qui va recouvrir la molécule portant l'information génétique du virus.
Les chercheurs du CEA Irig (IBS) ont développé des méthodes expérimentales pour encapsider une séquence spécifique d'ARN (acide ribonucléique, composant le génome de ce virus) in vitro, et permettre d'étudier les mécanismes structuraux à l'œuvre grâce à la cryo-microscopie électronique.
Ils ont ainsi pu observer, à des résolutions atomiques (3,3 Angstrom), les interactions fines entre le génome viral et la nucléoprotéine constituant la nucléocapside du virus de la rougeole. L'identification des acides aminés qui sont essentiels à l'encapsidation, parmi ceux composant les nucléoprotéines, permet de mieux comprendre comment la polymérase à ARN du virus va pouvoir accéder au matériel génétique malgré la capside, pour répliquer le virus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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